Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

Troisième séance 
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M. Baeschlin, Président, s’associe à cette proposition. 
M. Lego jiropose que la Commission émette le vœu que les Sociétés 
nationales, conformément aux suggestions du Président, donnent, dans 
leurs Rapports nationaux destinés au prochain Congrès, un aperçu 
des prix de revient des travaux exécutés dans leurs pays respectifs. 
Afin de rendre ces aperçus comparables, le Comité de la Société Inter 
nationale devrait donner aux Sociétés nationales des directives en vue de 
la rédaction de leurs Rapports, conformément à l’exposé de M. Haerry. 
M. Baeschlin, Président, estime qu’il vaut mieux ajourner jusqu’à la 
quatrième séance la rédaction d’un vœu prévoyant les études et recherches 
à effectuer sur ce sujet. 
M. Poivilliers fait observer que le nombre des points connus néces 
saires pour l’exploitation des couples de vues terrestres, tel qu’il est indiqué 
par divers pays, est en moyenne de 1,5 à 2 points par kilomètre carré pour 
des levers aux échelles du 1/25.000 ou 1/15.000. Cette densité est du 
même ordre de grandeur que celle des points de mise en place des levers 
aériens. Or, dans ces derniers levers, on critique surtout l’importance du 
travail au sol nécessaire pour la détermination de ces points; il est donc 
juste d’appliquer la même critique aux levers terrestres. On est ainsi 
conduit nécessairement à comparer le prix de revient des levers photo- 
grammétriques terrestres et aériens. Son opinion sur ce sujet est que, 
même en région montagneuse élevée, l’avantage sera en faveur des levers 
aériens, qui sont dès maintenant rendus possibles par le vol à haute alti 
tude. Il y a en effet : 
— Egalité du travail de préparation à terre pour les deux méthodes; 
— Egalité du travail de restitution; 
— Compensation, par de réelles économies, de la durée de mise en 
place des clichés : celle-ci est plus longue pour les vues aériennes que pour 
les vues terrestres, mais il n’y a pas alors de détermination au sol des élé 
ments de prise de vues, ni de calcul au bureau du relèvement des 
stations. 
— R y a enfin un avantage très net des vues aériennes sur les vues 
terrestre qui est constitué par la suppression des zones mortes, dont le lever 
par les procédés classiques de topographie coûte très cher. Cet avantage 
doit pouvoir compenser largement les frais de prise de vues aériennes. 
Il serait donc intéressant, à l’avis de M. Poivilliers, que des essais 
comparatifs des deux méthodes soient effectués dans divers pays possédant 
un massif montagneux assez important. Il est bien évident qu’on n’envi 
sagera que des levers de grande étendue, et que, pour de petites zones, la 
préférence doit rester aux levers terrestres.
	        
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