SÉANCE COMMUNE
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Il faut se demander notamment si l’on obtient de bons résultats avec la
photogrammétrie tout court, sans trop appuyer sur la méthode particu
lière à employer, aérienne ou terrestre. L’orateur demande que l’on joigne,
à l’étude économique comparée des mébodes photogrammétriques, celle de
la valeur économique des méthodes topographiques et cadastrales. Il
faudrait délibérer ensuite sur la question des échelles à préconiser.
M. Baeschlin, Président, croit que les propositions de M. von Langen-
dorff portent sur un domaine trop étendu et exigeraient une très longue
discussion. Il rappelle que le Congrès des Géomètres, tenu en juillet 1934 à
Londres, comportait une Commission chargée de celte question. M. von
Gruber, qui a participé à ce Congrès, pourrait confirmer combien était
difficile la tâche devant laquelle se trouvaient les experts.
M. Haerry pense que la question de la valeur économique des procédés
est de très grande importance et d’un intérêt très général. Il n’est pas pos
sible d’élucider une question aussi compliquée devant ce Congrès. La
Société Internationale de Photogrammétrie est l’organisme indiqué pour
rassembler les documents qui serviraient de bases à de telles recherches.
L’élaboration de ces documents devra être opérée non seulement par les
Ecoles techniques supérieures, mais aussi, en premier lieu, par les Offices
compétents, qui disposent d’une expérience économique sérieuse. La réso
lution en question devrait être élargie en ce sens.
M. von Langendorff ajoute que la comparaison, du point de vue écono
mique, des méthodes de photogrammétrie terrestre et de photogrammétrie
aérienne entre elles est très malaisée, et ne pourra être faite que sur la
base d’une ample documentation. Il apparaît plus important d’établir
comparativement quand, d’une façon générale, les méthodes topographi
ques classiques ou les méthodes photogrammétriques méritent la préfé
rence.
M. Ivancianu propose que, dans les questionnaires portant sur les
méthodes terrestres (planchette, théodolite), on tienne aussi compte des
avantages de la photogrammétrie pour des emplois divers (améliorations
foncières, régions pétrolifères, aménagement des forêts etc...), et non pas
seulement de la précision et des considérations de prix de revient.
M. Zeller donne finalement lecture d’un texte nouveau du point 7
du projet de résolutions.
Après quelques observations de M. Schneider, M. Baeschlin, Président,
prend la parole. Il estime que le grand avantage de la photogrammétrie
réside dans l’absolue exactitude des courbes de niveau, que les méthodes
anciennes ne peuvent donner. La documentation à recueillir devra apporter
la preuve de l’utilité des travaux d’ordre pratique, et comporter des exem
ples concrets.