Première séance
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Les particularités précédentes sont portées sur le graphique-figure 1,
qui représente la surface découverte par robturateur (ou le flux traversant
l’obturateur) en fonction du temps. La branche op' correspond an temps
d'ouverture op , la branche p'q' au temps de pleine ouverture pq, la branche
q'f au temps de fermeture qf. L’aire de la courbe op'q'f est proportionnelle
à la quantité de lumière ayant traversé l’obturateur au cours de son fonc
tionnement.
On voit facilement sur le graphique que la courbe d’aire maximum,
correspondant à une durée d’exposition égale à o/\ est le rectangle oo’f’f,
ayant pour base of et ayant pour hauteur l’ordonnée correspondant à
l’ouverture maximum. L’obturateur correspondant, que nous appellerons
obturateur parfait, aurait des temps d’ouverture et de fermeture nuis, la
durée d’exposition correspondant tout entière à la pleine ouverture. Pour
une durée d’exposition donnée, le flux total ayant traversé l’obturateur
parfait est maximum.
Considérons maintenant la courbe op'q'f correspondant à un obtura
teur normal. Le rapport de l’aire de la courbe op'q'f (flux total ayant tra
versé l’obturateur) à celle du rectangle oo'f'f (flux total ayant traversé
l’obturateur parfait) sera le rendement de l’obturateur. Pratiquement, on
exprime ce rendement d’une manière un peu différente, en introduisant
les temps de pose.
Figure 1
Construisons, sur la figure 1, un rectangle de même aire que la courbe
op'q'f et de même ordonnée maximum, gg’h'h. La longueur gh sur Taxe
des abscisses s’appellera temps de pose effectif. C’est le temps de pose d’un
obturateur parfait qui laisserait passer une quantité de lumière égale à
celle qui traverse l’obturateur étudié. On voit immédiatement que le ren
dement défini plus haut est égal aussi au rapport du temps de pose effectif
au temps de pose total (ou durée totale d’exposition).