Deuxième séance
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à l’emploi de moyens matériels nécessairement un peu différents de ceux
qu’il utilise normalement est arrivé à tirer 2 positifs agrandis par minute.
Si, d’ailleurs, on veut doubler la rapidité d’exécution, il suffit de tirer par
contact un positif sur film, puis un nouveau négatif. L’opération est
simplifiée si on utilise du film inversible.
Signalons en passant qu’un important gain de temps peut être réalisé
par l’envoi en message lesté directement à la Section Photographique des
magasins impressionnés. L’opération est sans aléas, du fait de la légèreté
et du peu d’encombrement de ces derniers. A titre d’exemple chiffré, citons
une expérience récente portant sur :
15 négatifs tirés en vue de l’étude du vol groupé;
45 minutes après la prise de la dernière vue, une épreuve agrandie de
chaque cliché était remise à destination.
Conservation deg archives.
Il suffira pour signaler un autre avantage du procédé de rappeler que
260 vues à classer sont contenues dans une boîte cylindrique de 4 cm. de
diamètre sur 4 cm. de hauteur.
Or, 260 plaques 18 x 24 forment un parallélipipède dont les dimensions
respectives sont 50, 24 et 18 cm.
Utilisation des clichés.
1° A condition d’avoir un recoupement suffisant le montage stéréo
scopique est immédiat.
2° L’échelle imposée peut être scrupuleusement respectée, quelle que
soit l’attitude à laquelle s’est effectuée la mission, puisqu’on peut agrandir
le cliché dans les proportions voulues jusqu’à un maximum linéaire
d’environ 20 fois (Ceci peut être intéressant si par exemple une mer de
nuages oblige l’avion à descendre au-dessous du plafond).
3° On peut si on le désire obtenir un film positif à projeter sur un
écran, solution fort intéressante au cas où les interprétateurs désirent se
réunir pour l’étude d’un point litigieux.
Telles sont les différentes raisons qui, à notre avis, se présentent en
faveur de l’appareil de petit format, plaidant pour son utilisation par les
photographes aériens. Nous nous sommes bornés à souligner les principes
essentiels du procédé proposé, laissant à votre haute compétence le soin de
conclure cette simple étude édifiée sur des bases malheureusement trop
restreintes ».
M. Clerc fait observer que la méthode proposée vise davantage la
reconnaissance militaire que la photogrammétrie, les agrandissements