Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

Deuxième séance 
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Au sujet de la conclusion à formuler sur les distances focales, 
M. Haerry intervient : 
Dans le choix de la distance focale, il convient de distinguer entre : 
a) les levers intensifs, 
b) les levers extensifs (grandes étendues à petite échelle). 
Tandis que, pour ces derniers, on peut descendre jusqu’à / — 5 cm., 
il semble qu’actuellement la limite inférieure pour des levers intensifs 
paraît être aux environs de 15 cm. Mais formuler d’une façon aussi simple 
la question du choix de la focale est à peine légitime, par exemple : un 
objectif de / — 10 cm. bien corrigé est supérieur à un objectif de 
f — 2 0 cm. mal corrigé. 
La discussion sur les distances focales est close. 
M. Petitot présente ses deux communications sur: L’exploitation rapide 
du renseignement photographique aérien, et La règle à calcul. 
EXPLOITATION RAPIDE 
DU RENSEIGNEMENT PHOTOGRAPHIQUE AERIEN 
« Sauf quelques cas rares, la mission photographique aérienne est 
toujours urgente. Il y a donc lieu de tout mettre en œuvre pour réduire le 
plus possible les délais d’exécution et de livraison. 
Les appareils automatiques de prise de vues, de développement, lavage, 
tirage et séchage réalisent dès à présent la première partie de ce pro 
gramme. Il reste donc à étudier la réduction du temps que l’on doit consa 
crer à l’identification et à l’interprétation sommaire. 
Les exemples courant montrent que, dans les cas les plus urgents, il 
faut se contenter de délais variant entre 50 minutes et 1 heure 15 minutes 
pour une livraison de quelques clichés en un ou deux exemplaires. iCes 
temps peuvent être réduits par l’adoption d’une méthode rationnelle et 
d’un matériel approprié. 
Les éléments retardateurs du travail sont : l’étude individuelle des 
clichés successifs, la détermination des coordonnées principales, l’orienta 
tion géographique, le calcul des altitudes et l’inscription des divers rensei 
gnements sur chacune des vues négatives ainsi que le report sur cartes. 
G’est pourquoi, j’ai entrepris, pour l’exécution de ces diverses opéra 
tions, l’étude d’une méthode et d’un matériel spécial, non seulement 
capables d’égaler les temps-records actuels, mais encore de les réduire 
notablement. 
Il était tout à fait logique, en l’occurence, de songer à utiliser les prin 
cipes d’un système connu pour sa haute valeur de rendement, la méthode
	        
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