WORKING GROUP 2 
THONNARD 
Morphologie et géologie congolaises 
Le paysage congolais est essentiellement formé de plateaux étagés qui cul 
minent en une espèce de bourrelet annulaire entourant une partie centrale 
moins élevée (Cuvette Centrale), qui se raccorde au bourrelet périphérique 
par une série de paliers. 
Du point de vue géologique, nous avons essentiellement, d’une part des ter 
rains de soubassement plissés, métamorphiques, souvent indifférenciés et pour 
la plupart d’âge précambrien, et d’autre part des terrains de couverture sub 
horizontaux, en grande partie continentaux et dont l’âge va du Carbonifère 
supérieur au Pléistocène. 
Les terrains de couverture occupent surtout le cuvette centrale et les régions 
de raccord au bourrelet périphérique. Seuls des lambeaux en subsistent sur ce 
dernier, et là où ces formations affleurent, les plateaux sont quasi parfaits. 
Les terrains de soubassement comprennent au moins quatre grands 
groupes (Katanga, Kibara, Kibali, Ruzizi) ; ils affleurent sur le bourrelet 
périphérique. 
Quelques études photogéologiques réalisées 
B as-Congo 
1. Surface étudiée: 1,5 degrés carrés. 
2. Cartographie: très complète. 
3. Géologie : après la région minière du Katanga, celle qui est la mieux connue. 
Terrains de couverture schisto-gréseux et schisto-calcaires. 
4. Buts: 1. Etude test; malheureusement, de par sa nature, cette région ne 
convient pas à la photo-géologie: quasi pas de tectonique, rien que de 
minimes variations lithologiques. 2. Recherche des failles. 
5. Résultats: 1. La carte photogéologique n’a pu que confirmer les connais 
sances déjà acquises. 2. De nombreuses failles ont été décelées, mais, par 
manque de critères , beaucoup de directions de diaclases furent prises pour 
des failles. 
Région frontière du N- W 
1. Surface étudiée: 2 degrés carrés. 
2. Cartographie: sommaire. 
3. Géologie: très peu de connaissances, seulement quelques relevés d’itinérai 
res datant de la prospection aurifère, d’où nombreux trous sur la carte. 
Rien que des terrains métamorphiques. 
4. Buts: combler ces trous en interpolant entre les levés d’itinéraires. 
5. Résultats: bien meilleurs qu’espérés à priori; toutes les roches de cette 
région sont métamorphiques et comptent parmi les plus anciennes du 
Congo (et même du monde) ; ce sont essentiellement des gneiss et des 
schistes cristallins. 
Or il se fait que le feuilletage (microscopique) de ces roches correspond à