Full text: International cooperation and technology transfer

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Elle est la science de l’acquisition, de la gestion, de l’analyse 
du model et surtout de la représentation spatiale des données 
avec considérations spécifiques aux problèmes liés à 
l’organisation spatiale, à l’utilisation du sol et aux issus 
environnementaux*, **. C’est évident que le topographe de 
I960 est totalement different de celui de l’an 2000. Nous 
voulons croire que hier, c’était la topographie 
(conventionnelle) et que nous évoluons aujourd’hui vers 
géomatique. Ce qui est un changement profond, 
(programmes, ressources humaines et nouvelles acquisitions). 
Devant ce changement, un nombre considérable de questions 
se pose, et auxquelles il faut répondre si l’on voudrait cerner 
l’évolution de l’enseignement de la topographie dans le 
secondaire technique camerounais. De manière exhaustive, 
on pourra se demander d’une partComment était enseignée 
la topographie conventionnelle dans le secondaire 
camerounais? Quelles étaient les appareils utilisés? Quelle 
était la qualification des formateurs? D’autre part, devant le 
constat d’une relative évolution (acquisition de nouveaux 
équipements, modification des programmes d’enseignement, 
formation des ressources humaines), on sera tenté de 
considérer la géomatique comme un regroupement des 
sciences connexes; comme telle, une prospective de 
l’enseignement de cette nouvelle science au Cameroun sera 
faite. Nous pourrons évaluer les structures d’appui pour la 
formation. Avec des structures d’appui existants ou à créer, le 
Cameroun devra constituer un maillon du réseau des centres 
de formation régionaux de la Société Internationale de 
Photogrammetrie et de Télédétection en Afrique que nous 
proposerons. 
Etant donné que la photogrammetrie (digitale), la 
„ télédétection, les systèmes d’information à référence spatiale 
et l'informatique sont fondamentaux à la géomatique, nous 
évaluerons aussi les dispositions minimales pour la création 
d’un centre de formation spécialisé en géomatique. Les 
dispositions sont celles necessaires au Cameroun en 
particulier et pour tous les pays du réseau (par 
exemple:CAMEROUN - GHANA - BENIN - ETHIOPIE - 
BOTSWANA - LIBYE - MADAGASCAR ) en général, 
membre de la S.I.P.T*** à implimenter dans le cadre d’un 
véritable transfert des technologies spatiales et de la 
géomatique. 
IL La TOPOGRAPHIE CONVENTIONNELLE DANS 
LE SYSTEME EDUCATIF CAMEROUNAIS 
n-1 Les disciplines et les objectifs de la topographie 
conventionnelle. 
Au Cameroun , deux ministères s’emploient dans le système 
éducatif. D s’agit du ministère de l’Education Nationale 
(MINEDUC) et du ministère de l’enseignement supérieure 
(MINSUP). Etant donné que nous parlons de renseignement 
secondaire, nous limiterons notre présentation au niveau du 
MINEDUC. Ce ministère comporte plusieurs directions, 
parmi lesquelles, la direction de l’enseignement secondaire 
technique et professionnel (DESTP). C’est elle qui coordonne 
les activités pédagogiques des collèges d’enseignement 
techniques et des lycées techniques. C’est encore elle qui 
veille au respect des matières à enseigner et surtout au 
respect des programmes. La genèse de l’enseignement de 
cette discipline n’est pas connue. Toujours que celle a 
commencé à être enseignée quelques années après les 
indépendances. C’était dans ce qui est aujourd’hui le lycée de 
Douala. Parce que c’était hier elle répondait aux conditions 
de l’époque.* 
La représentation planimetrique des détails qui nous 
entourent était le but fondamental de la topographie 
conventionnelle. En respectant par exemple l'échelle, il 
fallait à l’aide des signes conventionnels représenter une 
maison, une maison une route une forêt, un hôpital, un 
fleuve, etc... 
Au niveau du second cycle du secondaire, il fallait donc 
enseigner un certain nombre de matières qui permettaient à 
l’apprenant de prouver qu’il est capable par exemple de lire 
une carte topographique, de faire un levé topographique 
simple (relevé de données) ou simplement de pouvoir 
reconnaître les signes conventionnels. Ces matières étaient la 
topographie, les calculs topometriques, les travaux pratiques 
de topographie, le dessin topographique, la géodésie, et un 
peu de photogrammetrie. La durée de la formation au terme 
de laquelle, on devait obtenir le brevet de technicien (B.T) 
géomètre, topographe a toujours été de trois années en 
principe (seconde-première-terminale). Ce diplôme est 
l’équivalent du baccalaureat technique. Il ouvre les portes de 
l’enseignement supérieur à son titulaire au Cameroun. Cette 
formation a toujours comporté deux types d’enseignement: 
L’enseignement général (français-anglais-histoire et 
géographie-physiques-mathématiques) et l’ensemble des 
matières citées plus haut pour l’enseignement professionnel. 
H ne faut pas seulement prouver le savoir faire mais aussi 
être capable d’exprimer, de s’exprimer, de dire ce que l’on 
sait faire, d’expliquer un principe, c’est là l’un des 
principaux buts de l’enseignement général. Il est tout aussi 
évident que les matières comme les physiques et les 
mathématiques permettent une meilleure compréhension des 
matières de renseignement proféssiorinèTT ¿^agissant ' du 
contenu des matières de l’enseignement technique 
professionnel, car c’est de cela qu’il est question en fait, nous 
allons distinguer trois niveaux d’enseignement, chaque 
niveau représentant l’année scolaire du cycle qui dure 
normalement trois ans, et ce, pour chaque matière de 
l’enseignement professionnel***. Voilà en effet, les matières 
de la topographie conventionnelle qui étaient enseignées dans 
le but de former les topographes camerounais dans le second 
cycle de l’enseignement technique. Ceux-ci au terme de leur 
formation devaient démontrer que: 
- Ils peuvent différencier les appareils de topographie (T1A, 
Tl, T2, RDS, Niveaux). 
Ils manipulent très bien les instruments. 
Ils peuvent effectuer de bon nivellement, procéder à des 
levés topographiques et produire des cartes (dessins 
topographiques) 
En fin, ils devaient être capable de lire un plan 
topographique. D faut reconnaitre on n’avait pas à trop 
demander au géomètre-topographe de l’époque. Les appareils 
mentionnés dans ce paragraphe ne constituent qu’une partie 
de l’équipement utilisé pour former. Quels étaient les autres 
appareils? 
* La définition de la définition de la géomatique par le Pr Dr 
Armin Grün dans GIM Internationale de Décembre 1998. 
** GEOMATIQUE Canada, également définit le mot 
Géomatique. 
*** Voir annexe, l’ancien programme de formation de la 
topographie conventionnelle.
	        
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