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une perpendiculaire à l’axe focal, et l’on prendra sur cette perpendiculaire un
point arbitraire p; du point p comme centre et avec pf pour rayon, on décrira un
cercle d ; du point b ( qui sera le sommet de la parabole ) on mènera une tangente G
au cercle 3, et l’on mènera ensuite une seconde tangente C' au cercle 5 telle qu’elle
soit parallèle à l’axe focal ; les deux tangentes C et G' se couperont en un point s ;
en unissant les points s et p par une droite A, on aura l’axe du cône de révo
lution 7r, etc., etc.
3° Construire une hyperbole dont on connaît l'axe focal et un foyer.
Soit ab l’axe focal [fiy. 66 qualer) et/ le foyer ; par le point/, on élèvera une
perpendiculaire à l’axe focal, et l’on prendra sur cette perpendiculaire un point
arbitraire p; du point p comme centre et avec pf pour rayon, on décrira un cercle 3 ;
des points a et b (extrémités de l’axe focal), on mènera deux tangentes G et C' au
cercle 3; ces deux tangentes se couperont en un point s; en unissant les points s
et p par une droite , on aura l’axe A du cône de révolution tt, etc., etc.
Lorsque l’on donne le centre o et les deux demi-axes od et ob d’une ellipse E
(fg. 66 quinto), on peut construire par points celte conique E en se servant d’un
cylindre de révolution, au lieu d’un cône de révolution, et cela ainsi qu’il suit :
4° Construire une ellipse dont on connaît le centre et les axes.
Du point o comme centre et avec le demi-petit axe od, on décrit un cercle 3; des
points a et b (extrémités du grand axe), on mène deux tangentes C et G' au cercle3
(ces deux tangentes sont parallèles entre elles); par le centre o, on mène une droite A
parallèle à G et C'; on a alors en A l’axe de rotation d’un cylindre de révolution
ayant pour méridienne la droite C ou la droite G'; le point x de la droite G conduit
au point x, de l’ellipse demandée E.
§ XVIII.
Tout ce qui précède étant compris, nous sommes acheminés à rechercher, par
les méthodes de la géométrie descriptive, ce que peut être la courbe B, intersection
d’un tore et d’un plan doublement tangent à ce tore (supposant que nous ignorons
qu’elle est formée de deux cercles, comme l’a démontré M. Yvon de Villarceau).
En construisant Yépure, nous voyons 1° que la courbe B est composée de deux