Full text: Aperçu historique sur les instruments et les méthodes. La topographie dans tout les temps (Tome 1)

CHAPITRE 1. — HISTORIQUE DES INSTRUMENTS ET DES MÉTHODES. I ¡5 
cercle de laiion divisés et fixés au même bord de la boîte. 
L’instrument, dont l’alidade primitive avait été déjà souvent 
remplacée par une lunette, jouissait donc de la propriété de 
donner au besoin à la fois les azimuts magnétiques et les 
angles de hauteur. 
Pour rapporter sur une feuille de dessin, et à partir de la 
station supposée elle-même représentée, la direction d’un 
point visé de cette station, on avait eu assez naturellement 
l’idée de tracer sur la feuille de dessin une série de lignes 
droites parallèles et équidistantes dans la direction du Sud au 
Nord, et l’on se servait d’un rapporteur en corne demi-circu 
laire divisé en 180 degrés, dont le rayon était au moins égal à 
l’intervalle des parallèles. En plaçant le centre de ce rappor 
teur sur l’une des deux lignes qui comprenaient la station, en 
amenant en coïncidence la division correspondant à l’angle 
marqué par l’aiguille avec celte ligne, puis, faisant glisser le 
rapporteur jusqu’à ce que sa règle, parallèle au diamètre, 
passât par la station, on traçait la direction cherchée le long 
de celte règle. 
Cette opération présentait plusieurs inconvénients, et c’est 
pourquoi nous l’avons décrite avec quelques détails. Tout 
d’abord, il fallait supposer que les lignes tracées sur la feuille 
de dessin étaient parallèles, non au méridien astronomique 
mais au méridien magnétique de la localité, ou bien tenir 
compte de la déclinaison en l’ajoutant à la lecture faite sur le 
limbe de la boussole ou en l’en retranchant, et, d’un autre 
côté, quand l’angle à rapporter était très aigu, on pouvait ne 
pas atteindre la station avec le bord de la règle et il fallait 
tracer une direction provisoire, puis lui mener une parallèle 
par celle station. 
Le premier de ces deux inconvénients avait été écarté delà 
manière la plus heureuse par Boucher, capitaine au corps des 
ingénieurs-géographes, qui avait imaginé de rendre le limbe 
de la boussole mobile dans son plan. L’instrument étant mis 
en station et son alidade dirigée dans l’alignement d’une mé 
ridienne tracée sur le sol (au moyen d’une observation astro 
nomique des plus simples, hauteurs correspondantes du Soleil, 
Polaire à son passage au méridien ou à son élongation, etc.), 
L. 
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