210 LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
deux premiers sont fixes, et le troisième, porte par un coulis
seau maintenu d’un côté par un ressort r et de l’autre par un
coin allongé NN' {fig. 7$), peut se rapprocher ou s’éloigner
du fil médian.
Un système articulé, formé de deux bielles égales et d’une
manivelle, se voit aussi Jlg. 74- La manivelle a son centre tout
près de l’axe de rotation de la lunette, et son bouton, commun
aux deux bielles, est porté par un arc de cercle denté avec
lequel engrène un pignon fixé au bâti de l’instrument.
Quand on agit sur ce pignon au moyen de son bouton, la
manivelle et les deux bielles sont donc mises en mouvement.
Fig. 7 5.
La bielle de gauche est liée, à son autre extrémité, par une
articulation, au coin qui gouverne le fil mobile du réticule.
Celle de droite fait marcher tous les organes d’un parallélo
gramme articulé multiple dont elle forme l’un des longs côtés
et dont les petits côtés, également espacés et parallèles à la
manivelle, ont leur seconde articulation sur une parallèle à
l’axe optique de la lunette passant par le centre de cette ma
nivelle qui termine le parallélogramme.
La stadia dont on se sert est une mire tenue horizontale
ment, analogue au stadimèlre, mais d’une seule pièce, sans
cadran ni aiguille. Elle porte des lignes de foi blanches sur
fond noir, également espacées et numérotées de 0 à 12, de
part et d’autre du montant auquel correspond la division 0.
Manière d’opérer. — La planchette étant en station exacte
ment orientée, lorsque la stadia est placée au point qu’il s’agit
de déterminer, l’opérateur, après avoir dirigé le fil médian du
réticule sur le zéro de la mire et vu quelles sont les lignes de
foi les plus voisines des fils latéraux, accroche l’équerre au