25?. LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
aux planchettes de précision dont le poids atteint de 4° à
5o livres.
Ils n’ignoraient pas cependant que ces instruments avaient
été couramment employés sur le continent et aux États-Unis,
mais l’un d’eux, M. Brough, faisait remarquer que presque
partout on leur préférait aujourd’hui le tachéomètre (transit
théodolite and stadia). Celte préférence se manifestait de
puis quelques années, selon lui, même aux États-Unis où le
professeur J.-B. Johnson a levé, au tachéomètre, rien qu’en
Pennsylvanie, 3ooo milles carrés (75ooo km< Q. M. Brough avait
expérimenté lui-même la planchette dans les montagnes du
Ilarz et en Suède où de fréquents orages ont lieu, et il avait
été amené à conclure que l’avantage résultant de ce que l’on
construit le plan sur le terrain se trouve contrebalancé par une
augmentation de dépense, le travail sur le terrain étant beau
coup plus cher que celui que l’on exécute dans le bureau.
D’autres membres défendaient, au contraire, énergiquement
la planchette de précision. Ainsi, M. T.-G. Gribble, faisant
allusion à ce que l’on était allé jusqu’à contester les avantages
économiques de la planchette dans les études de chemins de
fer, rappelait que M. Walrond Smith s’en était servi avec un
succès incontestable dans des cas où l’on était pressé par le
temps. « Une fois, entre autres, où l’on avait à craindre que
le personnel qui opérait ne pût pas parvenir à faire le travail
en temps utile, M. Smith arrivait avec sa planchette, se mettait
à l’œuvre, en dépit de la plus vive opposition, et terminait
seul, dans le délai fixé, le lever impatiemment attendu. »
Quelques renseignements complémentaires a propos des in
struments QUE L ON PEUT ASSOCIER A LA PLANCHETTE, NOTAMMENT
LA CHAMBRE NOIRE ET LA CHAMBRE CLAIRE. — Ull autre illterlo-
cuteur, M. Kilgour, qui avait exécuté de nombreux levers
topographiques dans les Alpes, en Égypte, dans l’Afrique du
Sud, citait les instruments qu’il avait été conduit à employer
conjointement avec la planchette. Tout d’abord, il donnait un
aperçu des conditions variables dans lesquelles il avait dû
opérer selon les pays, les climats, le but à atteindre, etc.,
expliquant, par exemple, par quel tour de force il était par-