CHAPITRE I. — HISTORIQUE DES INSTRUMENTS ET DES MÉTHODES. 2A7
autres en montrant les résultats obtenus, par exemple, aux
États-Unis.
« La perfection des Cartes topographiques et géologiques
de ce pays, disait M. Pierce, est due à Xesprit de corps d’une
élite d’ingénieurs instruits et exercés qui savent employer la
planchette de précision dans les meilleures conditions, en
tenant compte du climat et de l’état de l’atmosphère.
» La question de l’hygrométricilé du papier n’est même pas
insoluble, si l’on veut bien prendre quelques précautions
assez simples, parmi lesquelles le choix du papier lui-même,
les moyens de le mettre à l’abri de l’humidité en dehors des
heures où il est porté sur le terrain, la vérification fréquente
de l’égalité des différents diamètres d’une circonférence de
grand rayon tracée sur le papier tendu sur la planchette, celle
des distances linéaires des points trigonométriques qui y sont
rapportés, etc. »
Voici enfin quelques-unes des conclusions que M. Pierce
a cru pouvoir formuler et par lesquelles nous terminerons
nous-même des citations que nous n’avons pas craint de mul
tiplier en raison de l’importance d’une question qui n’avait
pas encore été soumise, comme elle l’a été en Angleterre, à
une enquête contradictoire des plus sérieuses.
« La nécessité quelquefois gênante de placer l’instrument
rigoureusement au-dessus du point de la station s’impose
seulement dans le cas des levers à de très grandes échelles et
diminue d’importance à mesure que l’échelle diminue elle-
même.
» Aux plus grandes échelles employées en Topographie, de
ttüô à 24V0 (nous dirions de à j£ôô), * a planchette ne suffit
plus pour effectuer les triangulations et le nivellement trigo-
nométrique doit être remplacé lui-même par des opérations
plus précises. En s’arrêtant à l’approximation de o m ,3o, la
sladia peut alors être employée pour évaluer les distances
jusqu’à 200“ ou 3oo in .
» Il ne serait pas possible de se faire une idée de la dépense
d’après des expériences isolées, mais l’on sait que, sur le même
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