284 LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
peuvent en fausser les indications. On lui substitue donc,
quand il y a lieu, c’est-à-dire dans les terrains reconnus ma
gnétiques, le graphomètre à défaut d’instruments plus précis,
et de préférence aujourd’hui, des théodolites de construction
plus simple que celle des instruments des géodésiens, mais
permettant, comme eux, de mesurer à la fois les directions
et les angles de pente.
En plein air, dans les forêts, quand on est obligé de renoncer
à la boussole, on se sert des instruments ordinaires, c’est-à-dire
de ceux que l’on emploie pour les levers en terrains découverts,
et le théodolite passe même alors au tachéomètre et sert aussi
à mesurer les distances, comme nous l’avons dit plus haut.
Mais dans les mines et les autres souterrains (carrières,
tunnels, cavernes, etc.), on a été conduit à donner aux deux
instruments principaux des dispositions spéciales.
Boussole suspendue des mineurs. — Dans les galeries de mines,
généralement revêtues d’un boisage, on s’est beaucoup servi,
en Allemagne depuis plus de deux siècles et demi ( 1 ), et plus
(') Grâce aux renseignements concordants qui m’ont été communiqués,
ce dont je me fais un devoir de les remercier, par M. le professeur G. Köhler,
directeur de l’Académie des Mines de Clausthal, et M. André Pelletan, ingé-