l() LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
employaient la chaîne ou plutôt le cordeau divisé en coudées
et jusqu’à un odomètre automatique tout à fait analogue à
ceux qui ont été imaginés bien longtemps après et dont ils se
servaient même pour mesurer les parcours en bateau.
Pour évaluer les différences de niveau (fig. i) entre deux
points plus ou moins éloignés l’un de l’autre, ils avaient un
niveau d'eau semblable au nôtre, accompagné d’une mire
Fig. i.
composée d’une tige verticale divisée et d’un voyant mobile,
manœuvré à l’aide d’une cordelette et d’une petite poulie de
renvoi placée à la partie supérieure de la tige.
Pour relever les profils de terrain dans une direction conve
nablement tracée, ils avaient rencontré la méthode si simple,
et toujours en usage, des visées horizontales en avant et en
arrière, de stations intermédiaires entre deux points consé
cutifs du profil.
La mesure des surfaces à contours polygonaux ou même
curvilignes était facilitée par l’emploi ûc jalons et d’une équerre
d’arpenteur (groma) portée par un pied ( ferramentum), à
l’aide de laquelle, et en recourant à la méthode des perpen
diculaires ou coordonnées rectangulaires, on réunissait aisé
ment tous les éléments nécessaires à la construction du plan.
Dans le cas d’une limite polygonale à côtés rectilignes, la
figure était divisée en triangles par des diagonales et la surface
de chaque triangle était calculée, à l’aide d’une formule, en
fonction des trois côtés.
A peine est-il nécessaire d’ajouter que les instruments de
dessin, à l’usage des géomètres et des architectes anciens,
étaient comme aujourd’hui la règle (divisée), Xéquerre trian
gulaire [pcul-êlve celle que l’on construisait simplement et