CHAPITRE I. — HISTORIQUE DES INSTRUMENTS ET DES MÉTHODES. 3^7
En 1767, le célèbre astronome et géomètre allemand Tobie
Mayer employait un cercle entier ( fig. i j6) pour éliminer les
erreurs de la division par la méthode de la répétition qu’il
avait inventée ( 1 ). Mais la position de la lunette et celle du
petit miroir qu’il avait adoptées laissaient subsister plusieurs
Fig. 11G.
des inconvénients du sextant; on ne pouvait, par exemple,
observer le second objet après la double réflexion qu’à droite
de la direction donnée à la lunette pour viser le premier objet
et il fallait rétablir le parallélisme des miroirs, avant de répéter
l’observation.
(’) Nous pourrions insister ici sur les procédés employés par les plus
habiles artistes anglais, français et allemands pour tracer les divisions des
arcs de cercle et des cercles entiers, citer, comme nous lavons déjà fait,
les noms de Bird, de Ramsden, de Lenoir, de Gambey, de Brunner et de
Repsold et décrire en détail la méthode de la répétition et celle de la réi
tération, qui servent à éliminer les erreurs résidues, mais nous craindrions
de trop nous éloigner de notre sujet et nou§ nous contenterons de rappeler
que le principe essentiel de la machine à diviser les cercles a été indiqué par
le duc de Chaulnes, à qui l’on doit également le perfectionnement de la con
struction du microscope et son application aux instruments d’Aslronomie.