CHAPITRE I. — HISTORIQUE DES INSTRUMENTS ET DES MÉTHODES. 3 |3
plier considérablement leur nombre et il a fallu, par consé
quent, s’efforcer de simplifier les calculs.
A la suite d’un voyage en France et en Suisse, dans les
Vosges, dans le Jura et l’Oberland bernois, exécuté en 1868,
au cours duquel nous avions observé plusieurs centaines de
fois un baromètre anéroïde de Richard père, nous avions
construit une Table à double entrée avec les valeurs de II et h
en centimètres, dans laquelle était inscrite, à la rencontre des
colonnes verticales et horizontales la différence en mètres par
millimètre moyen correspondant aux deux pressions consi
dérées, la plus grande hauteur à déterminer ne dépassant
pas 1700™, qui était la limite de celles que nous avions atteintes
pendant notre voyage, enfin la plus haute pression étant sup
posée de o m , r ]So et la plus basse de o m ,64o.
Nous donnons ici cette Table très commode à employer,
dont les indications peuvent d’ailleurs être utiles dans bien
des circonstances. On l’a construite de la manière suivante,
au moyen des Tables de Y Annuaire du Bureau des Longi
tudes modifiées. Par exemple, la différence en mètres par
millimètre 11 m , 74 qui figure à la rencontre de la colonne
horizontale 700 correspondant à la pression II et de la colonne
verticale 660 correspondant à la pression h a été obtenue en
divisant la différence d’altitude trouvée 4^9*",67 (d’après les
Tables de Y Annuaire) pour l’intervalle barométrique 700^660,
par la différence l\o de ces deux pressions.
Pour se servir de cette Table, il n'y a qu’à opérer inver
sement, en substituant des nombres ronds de centimètres
aux pressions II et h habituellement exprimées en milli
mètres.
Soit, par exemple, H — 713 mrn et h — 647 mm , on cherchera
à l’intersection des deux colonnes 710 et 650 où l'on trouvera
le facteur 11 m , 75 qui, multiplié par66, différence de 71З — 647,
donne pour différence d’altitude 775 ю ,5o, avec une erreur qui
dépasse rarement io m .