Full text: Aperçu historique sur les instruments et les méthodes. La topographie dans tout les temps (Tome 1)

352 LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES. 
de la nouvelle frontière du Nord-Est, et en 1873, pendant un 
voyage en Allemagne, en Autriche et en Italie, nous avions 
pu encore constater l’excellence des indications du même 
baromètre-montre de Richard pour les altitudes inférieures 
à iooo m , jusqu’à ce que, par un jour d’orage, à Vérone, et à 
la suite d’une brusque dépression atmosphérique de près 
de o' n ,o3, le mécanisme éprouva un accident qui mit tempo 
rairement l’instrument hors de service. 
Enfin, l’année suivante, nous pouvions entreprendre l’étude 
comparative de quatre baromètres holostériques de Naudet 
et de trois anéroïdes de Breguet, de dimensions variées mais 
donnés tous comme ayant été construits pour les hautes 
altitudes. Nous les avions d’abord suivis pendant plusieurs 
semaines, trois fois par jour, et comparés à un baromètre 
Fortin, puis placés deux à deux ou trois à trois sous la cloche 
d’une machine pneumatique, sous laquelle nous réduisions 
la pression jusqu’à 55o mm , et nous avions déjà constaté dans 
leurs indications simultanées des différences assez sensibles 
pour nous faire craindre des erreurs inacceptables, quand on 
viendrait à se servir de ces instruments pour des nivellements 
qui viseraient seulement à la précision que nous avions obtenue 
avec le baromètre-montre de Richard. 
Expédition barométrique au Puy de Dôme en 1874. — Nous 
résolûmes alors d’entreprendre une expérience décisive en 
emportant les sept baromètres anéroïdes ou holostériques et 
un excellent baromètre Fortin de Tonnelot, à Clermont-Ferrand 
et de là, après les avoir comparés entre eux et au baromètre 
d’Alvergniat, de la Faculté des Sciences, au sommet du Puy 
de Dôme, par la Baraque et le col de Ceyssat, en faisant dix 
stations auprès des bornes de Bourdaloue ou de celles qui 
venaient d’être placées sur la nouvelle route en construction 
et nivelées par M. le capitaine Penel, du Service géographique 
de l’Armée. Le 26 septembre 1874, en compagnie de M. le 
commandant du Génie (depuis général) Faure et de M. l’ingé 
nieur en chef des Ponts et Chaussées Gautier, nous exécutions 
ce projet en prenant les précautions les plus minutieuses pour 
éviter toutes les chances d’erreur et nous procurer les élé-
	        
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