Full text: Iconométrie et métrophotographie (Tome 2, 1. partie)

MÉTROPHOTOÎjRAI’HIE. 
XVII. — Chambre noire topographique 
ou photothéodolite. 
Les reconnaissances (ailes avec la chambre claire, non seu 
lement autour de Paris, mais au cours de plusieurs voyages 
entrepris de i85i à 1856 et dont les résultats avaient toujours 
été des plus satisfaisants, ne nous avaient pas fait perdre de vue 
l’emploi de la Photographie. Le Comité des fortifications avait 
autorisé, dès la fin de i85i, l’acquisition d’une chambre noire 
que nous avions munie d’un niveau à huile d’air et d’une 
boussole, et avec laquelle quelques expériences furent com 
mencées à l’aide de plaques préparées à l’albumine (')• Mais 
ce procédé était trop assujettissant, le champ de notre objectif 
trop réduit, enfin la mise en station de l’appareil si incom 
mode et si peu exacte que nous dûmes renoncer à prolonger 
des essais qui ne pouvaient conduire qu’à des résultats lents 
et imparfaits. 
La même chambre noire nous servit encore, un peu plus 
tard, quand le procédé au collodion fut connu, à nousexercer, 
puis à étudier les conditions dans lesquelles il conviendrait 
d’organiser complètement un instrument destiné aux recon 
naissances topographiques et accessoirement à la restitution 
des édifices, car nous n’avions pas oublié que notre première 
tentative faite avec la chambre claire, inspirée par l’exemple 
(') L’illustre physicien Régnault, dont nous avions l’honneur d’étre 
l’élève et l’ami, avait bien voulu s’intéresser à ces expériences, et les pre 
mières préparées dans son laboratoire, au Collège de France, furent exé 
cutées d’une terrasse de cet établissement, en dirigeant l’appareil sur les 
édifices environnants.
	        
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