l3o LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
que les seconds et suffisent pour les vues de paysage (*).
Nous réservons d’ailleurs la question du choix de l’objectif;
ce qu’il importe de savoir, quant à présent, c’est que, dans
tous les cas, il existe un centre optique ( 2 )sur l’axe de figure
du système des verres, quel qu’il soit. L’objectif simple O
(fig. i et 2) est placé dans une monture formée de deux
tuyaux, dont l’un se visse au centre de la face antérieure de
la boîte et dont l’autre, qui porte l’objectif, peut ordinairement
glisser dans le premier. Ce mouvement de lorgnette sert à
mettre au foy'er, c’est-à-dire à faire coïncider le plan focal de
la lentille avec la surface sensible. Enfin, les diaphragmes, qui
servent à augmenter la netteté des images, se logent, en gé
néral, dans un tuyau plus étroit adapté à celui qui porte l’ob
jectif. Quand on veut empêcher la lumière de pénétrer dans
la chambre, on ferme l’ouverture de ce tuyau avec un cou
vercle (un chapeau) qui doit s’ajuster aisément, pour qu’en
le plaçant ou en le retirant, on ne soit pas exposé à déranger
l’appareil ( 3 ).
De la glace dépolie et (les châssis. — Pour mettre au foyer,
on se sert d’une glace dépolie sur laquelle 011 peut voir dis
tinctement l’image aérienne formée par l’objectif. Cette image
acquiert plus de vivacité quand l’opérateur l’isole de la lu
mière extérieure, en se couvrant la tète d’une étoffe noire qui
enveloppe en même temps la boîte. En retirant ou en enfon
çant l’objectif, on saisit sans peine l’instant où l’image acquiert
sa plus grande netteté.
Quand la chambre obscure est destinée à reproduire tantôt
les images d’objets éloignés, tantôt celles d’objets rapprochés,
il est nécessaire de recommencer chaque fois la mise au foyer ;
(') Ceci a été écrit en iSSq; les progrès de l'Optique photographique,
depuis cette époque, ont produit de tels changements dans les habitudes
que les objectifs simples ont à peu près disparu.
( a ) On sait le sens que nous attribuons à cette expression.
( 3 ) II est évident que ces détails et plusieurs de ceux qui suivent sont
surannés; je ne les ai reproduits que pour ne pas interrompre la descrip
tion de mon premier appareil, que j’ai cru nécessaire de donner pour éviter
toute contestation sur la question de priorité, en ce qui concerne la con
struction des théodolites photographiques.