Full text: Iconométrie et métrophotographie (Tome 2, 1. partie)

138 LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES. 
Quant aux aiguilles, on peut les laisser à la même place; 
seulement la ligne qui les unit ne représente plus invariable 
ment la ligne d’horizon, mais seulement une parallèle à cette 
ligne, dont le tracé sur les épreuves est d’ailleurs encore très 
facile. Il suffît, en effet, d’avoir une graduation de centimètre 
en centimètre sur les bords de la coulisse et des index sur le 
châssis qui porte l’objectif. Le zéro de cette graduation cor 
respond à la position moyenne de l’objectif, pour laquelle la 
ligne d'horizon passe par les aiguilles. 
Quand on élève l’objectif d'un certain nombre de centi 
mètres, la ligne d’horizon suit ce mouvement, et, comme 
l’image sur laquelle elle se déplace est renversée, pour l’ob 
tenir il faut, sur l’épreuve redressée, mener une parallèle à la 
ligne déterminée par les aiguilles et au-dessous decetle ligne, 
à la distance mesurée sur la graduation. Quand, au contraire, 
l’objectif a été descendu, la parallèle doit être tracée au- 
dessus de celte même ligne. 
On évite, par ce moyen, de donner à la chambre noire 
des dimensions qui la rendraient inutilement incommode ; car, 
dans la plupart des cas, les vues de paysage sont loin de 
couvrir toute l’étendue des plaques ou des feuilles de papier 
placées dans le plan focal, et dont la hauteur est ordinairement 
moindre que la largeur. 
Mais la nécessité d’accroître, dans un sens ou dans l’autre, 
le champ vertical de la chambre obscure n’en est pas moins 
réelle, et elle s’était fait sentir, dans les études entreprises par 
M. le capitaine Javary pour expérimenter l’appareil que nous 
achevons de décrire et auquel nous avons fait ajouter le dis 
positif dont il vient d’être question ('). 
Il doit être bien entendu, toutefois, que le champ net, dont 
nous n’avons pas encore parlé, a, dans tous les cas, une limite 
qui dépend de la nature de l’objectif et qu’on ne peut pas 
(’) Ce dispositif est celui qui est employé le plus habituellement pour 
éviter d'incliner l axe optique de l’appareil et, par conséquent, le plan du 
tableau qui, cessant detre vertical, donne des perspectives sur lesquelles, 
comme nous l’avons expliqué, les lignes verticales deviennent conver 
gentes.
	        
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