26 LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
en vient à construire les plans, il faut éviter de dépasser l’am
plitude de Go°, limite déjà élevée pour l’opérateur, qui ne
cesse pas d'être un spectateur, et dont l’attention serait fati
guée s’il avait à embrasser d’un seul coup d’œil de trop
grandes étendues angulaires.
11 est à noter, à ce propos, que les épreuves obtenues dans
les chambres cylindriques et, à plus forte raison, sur les sur- et
faces flexibles du Cyclographe devant être développées sur p<
toute leur étendue, il devient indispensable de les fraction- ta
ner, de les découper en morceaux pour les examiner et les ta
orienter, quand on veut les utiliser en Topographie. (i
I)’un autre côté, la conservation de la grandeur des angles pi
horizontaux ne présente aucun avantage sérieux, ou plutôt de
donne lieu à un inconvénient, car elle suppose et exige même di
que l’on fasse des lectures, alors que la méthode employée c^
avec les vues sur tableaux plans les supprime complètement pi
et avec elles les erreurs qu’elles occasionnent si souvent ( 1 ). te
Enfin, et c’est peut-être la considération la plus sérieuse à su
invoquer en faveur des images familières de la chambre noire d’
ordinaire, la théorie de la perspective a été faite pour elles, ou re
du moins pour les vues dessinées sur des tableaux plans dont ra
elles ne diffèrent en aucune façon, et il ne serait pas aisé de l’é- ui
tendre aux panoramas cylindriques. Or celte théorie sera tou- bl
jours d’un très grand secours, non seulement quand il s’agira pe
de la restitution des plans de monuments d’architecture, mais
dans bien d’autres cas dont nous nous occuperons à l'occasion, qi
au nombre desquels nous pouvons déjà citer celui des paysages da
renfermant des lacs, des côtes baignées par la mer ou même qi
des cours d’eau à faibles pentes ( 2 ). J .de
| da
(*) C’est le cas de signaler, dès à présent, l’analogie de la méthode dont nt
il s’agit et de celles qui s’appliquent avec la planchette ordinaire, qui a été
imaginée précisément pour éviter la lecture des angles que l’on trace
immédiatement, au lieu d’avoir à les mesurer et à les rapporter, c’est-à-dire
à faire deux opérations mentales successives dont chacune peut être une
cause d’erreur.
( a ) Le tracé des bords du lac ou de la mer ou celui des deux rives des
cours d'eau peuvent être, en effet, obtenus très rapidement, à l’aide d'une
seule épreuve, soit par points, soit en craticulant, comme nous l’expli
querons ailleurs, et ces procédés sont impraticables avec les panoramas
cylindriques.