CHAPITRE III. — 1CONOMÉTRIE ET MICROPHOTOGRAPHIE. 4 1
On peut systématiser la mise en perspective d’un plus ou
moins grand nombre de points d’une figure dessinée sur le
géométral, en considérant les bords LT et LM de ce géomé-
tral comme deux axes coordonnés auxquels ils sont rapportés.
Prenons le cas le plus simple, celui d’un triangle ABC
io et n).
Les perspectives des deux axes sur le tableau étant LT et
LP, on portera successivement, à partir de L, sur la ligne LT du
Kig. 10.
tableau, les distances LB t , LA t , LCi, et ensuite les distances
LCo, LB 2 , LA 2 ; on joindra B t , A ( et C t au point principal
P, puis C 2 , B, et A2 au point de distance I); les points d’inter
section a', b', c'des lignes i)A 2 , l)B 2 et i)C 2 avec LP seront les
perspectives des points A 2 , B 2 et C 2 , et en les ramenant par
des parallèles à LT sur A, P, B, P et C t P, on a les perspec
tives a, b, c de A, B, C.
il est à remarquer que les abscisses portées sur LT, appe
lée échelle des largeurs, conservent naturellement leurs
vraies grandeurs, tandis que, sur la fuyante LP, appelée échelle
des éloignements, les ordonnées sont altérées et d’autant
plus réduites que les points considérés sont plus éloignés.
Les dimensions du géométral étant nécessairement limitées,
si l’on porte la plus grande distance LM en LM 2 sur la ligne
de terre LT du tableau et que l’on joigne le point M 2 au point
de distance, et l’on voit sur la seconde figure que l’on aurait ainsi, au
besoin, un moyen de vérification.