CHAPITRE III. — ICONOMÉTRIE ET MÉTROPHOTOGRAPIllE. 4^
les points d’intersection des parallèles à la ligne de terre, on
obtient une série de trapèzes dont les côtés correspondent à
ceux du géométral. Celte craticulalion terminée, les figures
tracées sur le géométral se transforment par le même procédé
que celui de la réduction ou de l’amplification dont il vient
d’être question. C’est ce que l’on voit exécuté sur les fig. 12
et i3 dont la première représente le plan des bords d’un lac
et la seconde la perspective de ces bords.
Nous avons supposé que le géométral était un carré, ce qui
permettait d’obtenir d’un seul coup, par la perspective TI) de
la diagonale TM, un point de chacune des parallèles à la ligne
de terre, mais il est aisé de concevoir que la même construc
tion s’étendrait facilement à un rectangle.
Nous n’entrerons dans aucun détail sur la mise en perspec
tive des figures géométriques régulières, qui ne présente
d’ailleurs aucune difficulté; nous ne voulons indiquer ici que
les principes généraux destinés à nous servir de guides dans
les applications qui nous intéressent. Ainsi nous savons que
l’on rencontre sur les photographies de paysages des perspec
tives de lignes situées dans un même plan horizontal, c’est-
à-dire au même niveau, et l’exemple que nous venons de
donner des bords d’un lac en plan et en perspective a servi
à montrer comment on peut passer de l’un à l’autre.
La comparaison un peu attentive des deux figures dont il
s’agit permet de prévoir encore que les transformations pro
duites par la perspective seront d’autant plus grandes que
la ligne d’horizon sera plus rapprochée de la ligne de terre
ou, pour mieux dire, que le point de vue sera moins élevé
au-dessus du niveau du lac, car, il convient de le faire remar
quer dès à présent, la hauteur du point de vue au-dessus du
géométral n’est pas nécessairement, comme on pourrait être
disposé à le croire, celle de la taille de l’observateur, et les
règles que nous venons d’établir s’appliquent quelle que soit
la distance verticale du point de vue au géométral.
Perspective d’un point quelconque situé au-dessus ou au-
dessous du géométral. — Nous procéderons, comme nous
l’avons déjà fait quand il s’agissait d’un point du géomé-