54 LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
l'échelle du plan étant supposé r J- 0 - : d’où il résulte que
OA' = 55 ,n .
On aura
I)« = X OA'
Oa
fin
5^x55- = 9 .», 4 i
Mais le point de vue est situé à une hauteur h au-dessus de
la station. Supposons h — i‘ n ,5o, qui est la hauteur habituelle
des instruments (mais qu’il convient de mesurer exactement),
la différence de niveau du point A et de la station sera
1 )« H- Il == 9 m , 41 -+- i m , 5o = i o m , c) i.
Nous n’avons pas craint de donner ces détails, sans doute
inutiles pour un grand nombre de lecteurs, mais indispen
sables pour les débutants. Ils nous dispenseront, d’ailleurs,
de revenir sur la question du nivellement en général, quand
nous nous occuperons plus spécialement de la construction
des plans topographiques et du tracé des courbes de niveau
qui en expriment le relief.
Ce que l’on vient de voir fait d’ailleurs parfaitement com
prendre comment, avec le plan d’un édifice comme Santa Maria
delle Grazzie et l’unique photographie sur laquelle se trouvent
les deux façades, il a été facile de restituer le profil du dôme
en quelque sorte point par point, et les justes proportions
des autres détails des deux façades elles-mêmes.
La Pl. VI, qui est une réduction au tiers de la photogra
phie et des restitutions qu’elle a servi à obtenir, donne une
idée de la perfection avec laquelle peuvent être effectuées ces
restitutions. Nous ajouterons simplement que l’ensemble a
été exécuté en douze heures : la partie géométrique par un
dessinateur exercé, et la partie artistique par un architecte de
talent. Il
Il nous semble que ce dernier exemple devrait suffire pour
décider les photographes qui s’occupent d’Archéologie et d’Ar-
chitecture en général, et ceux qui opèrent si souvent sur les
chantiers des ingénieurs pour relever les grands travaux d’art,