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sés ci-dessus, on aura toujours le moyen de parvenir à une exacti
tude supérieure.
Dans l’admission que les bases ont été bien placées par rapport au
réseau principal, et que leur jonction à ce réseau a été effectuée avec
une précision de Ti j ïï ’ nîm , 011 naura guère à craindre, pour tout l’arc
entre Rossôn et Keilhaus Berg, qu’une erreur moyenne de ^ üïï à
în j, ÜTJ , c’est-à-dire de 10—12 mètres. Or, comme l’erreur moyenne
d’une détermination de latitude (voir plus bas) atteint jusqu’à 0",5,
nu 17 mètres dans la direction du méridien, la précision calculée de
la mesure géodésique doit paraître satisfaisante.
La mesure des hauteurs au moyen de distances zénithales corres
pondantes et simultanées des objets, ne pourra pas s’exécuter sur tous
les points., vu la perte de temps et le personnel plus nombreux qu’elle
exigerait, ce qui n’empêche pas qu’exceptionnellement on ne puisse y
procéder quand les observateurs se trouvent à des stations voisines.
Des groupes d’observations des distances zénithales dans un sens
consistant en 2—3 séries de pointages, avec certains intervalles de
temps pour éliminer quelque peu les variations de réfraction, doivent
suffire pour la mesure de la différence de hauteur des points, chose
qui a toujours de l’intérêt pour la géographie.
L’observation des angles terrestres, de première nécessité à toutes
les stations où l’on fera des déterminations de latitude, ne l’est pas
également aux autres points du réseau. On pourra donc s’épargner
beaucoup de temps et de travail sans compromettre la précision
voulue ou la certitude sur l’identité des objets visés. Au plus grand
nombre de stations on sera à même de faire le pointage des diago
nales, par lequel le réseau gagnera tant en solidité qu’en contrôle.
Dans les triangles où l'on ne peut se procurer un contrôle pareil,
et où l’on n’a mesuré que deux angles, il faut établir, comme condi
tion indispensable, qu’il n’y aura pas le moindre doute sur l’identité
de l’objet visé, ce qui du reste n’est pas fort à craindre dans un pays
aussi désert que le Spitzberg, où l’on ne rencontre guère d’objets
qu’il soit possible de confondre avec les mires auxquelles on a donné
une forme régulière et caractéristique.
Les points que l’on ne visitera que pour y ériger des mires,
sont naturellement ceux dont l’accès est le plus difficile; ils sont
situés dans la partie est du réseau, et s’appellent Extrême Hook, Cap
Selander, Mont Chydenius, Fôrvexlingsudden, Cap Lee, Wliales Point
et High Rock.
d. Mesure des angles azimutaux.
Les observations d’azimut, pour l’orientation du réseau s’exécute
ront au moyen de mesures de l’angle entre un objet terrestre et