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LES IN T E G R A PII E S.
Si elle est appliquée au point K', elle ne peut pas être plus petite
que K/B", ni plus grande que K'A".
En réunissant par des courbes les points BB'B", ainsi que EG'A ff ,
on obtient la surface pointillée BEA'B", dans laquelle doivent se
trouver toutes les extrémités des poussées horizontales.
M. A. Durand-Claye est arrivé en i86y à trouver cette surface
en suivant une voie un peu différente ( , ).
S’il est impossible de tracer la surface BEA'B", il est aussi
impossible de tracer la courbe des pressions satisfaisant à la con
dition i.
Ce cas peut se présenter, quand les limites minima des poussées
horizontales sont plus grandes que les limites maxima.
k. — Problèmes de construction navale.
37. D’après les renseignements que m’a communiqués M. J. Pol-
lard, professeur à l’Ecole d’application du
génie maritime, les ingénieurs de la ma
rine font depuis longtemps usage de mé
thodes de calcul dans lesquelles les courbes
intégrales jouent un rôle important. La
théorie même des courbes intégrales et
leur application aux calculs des navires a
été présentée, il y a longtemps déjà, par
M. I ’ingénieur Rossin, mort en i85o, et in
troduite, d’une façon complète, dans l’en-
seignementdel’Ecoled’application du génie
maritime, depuis plus de trente années.
Dans l’étude géométrique des carènes de navires, on est conduit
fréquemment à considérer les aires d’une série de surfaces telles
que OMM' (Jig. 66), limitées à un axe OZ, à un contour courbe
OM'C et à des ordonnées MM'. On doit établir sous forme de
tableaux, de courbes et d’échelles les résultats des calculs, de ma
nière à obtenir la valeur de l’aire pour une ordonnée quelconque.
Les calculs sont généralement effectués par la méthode de quadra
ture des trapèzes (en Angleterre, par celle des paraboles). (*)
Fig. 66.
(*) Annales clés Ponts et Chaussées, 1867, A. Durand-Claye.