CHAPITRE V. — LES APPLICATIONS. IOg
La courbe intégrale I est alors tracée par les procédés en usage
chez les constructeurs de navires, c’est-à-dire, en appliquant une
latte flexible sur les points fournis par le calcul.
Le tracé de l’intégrale du second ordre 1' permet d’obtenir les
hauteurs des centres de gravité des premières surfaces considérées.
Pour les volumes, on procède d’une façon analogue, en pre
nant pour ordonnées MM' de la courbe initiale OM'G, des lon
gueurs proportionnelles aux aires des sections du solide à étudier,
sections faites par des plans parallèles. L’étude des volumes et de
leurs moments est ainsi ramenée, par cet artifice, à celui de sur
faces.
Nous donnons ci-dessous deux figures (Jig. 67 et 68), mon-
Fig. 67. Fig. 68.
trant ie parti que l’on tire des courbes intégrales appliquées à un
plan de navire. La fig. 67 représente, projetés sur un plan vertical
transversal au navire, les contours des sections faites par des plans
parallèles et que l’on nomme sections transversales ou couples.
Comme le navire est symétrique par rapport à son plan diamétral
(ou longitudinal) projeté sur la figure suivant OZ, on se contente
de ne considérer que la moitié du navire et de figurer d’un côté
les projections des couples de la portion située en avant du couple
milieu (à droite sur le dessin), et de l’autre, la projection des
couples de la portion située à l’arrière du milieu.
Le solide qui constitue la carène du navire, c’est-à-dire la por
tion susceptible d’être immergée et qui doit être soumise aux
calculs, est ainsi étudié par un réseau de sections parallèles équi-