CHAPITRE III. — LES IN TÉ G R A PIIE S. \l
châssis FF, perpendiculaire à SS'. Ce châssis est formé de deux
règles en cuivre, dont la section a la forme d’un T, pour obtenir le
maximum de rigidité.
Les deux points A et B, dont l’un doit suivre la courbe donnée,
et l’autre, tracer la courbe intégrale, se trouvent au centre de deux
chariots C, G' mobiles le long du châssis FF.
Pour éviter, autant que possible, les frottements et toute possi
bilité de jeu, M. Napoli a monté ces deux chariots sur des axes
roulants, comme cela est indiqué sur la fig. 32.
T représente la paroi intérieure du cuivre en T, sur laquelle se
Fig. 33.
promènent les galets, dont les axes, a, roulent sur le fond des
échancrures pratiquées dans le châssis du chariot. Les deux par
ties de ce chariot sont rendues solidaires par de forts ressorts en
spirale /’.
Au centre du chariot O est monté l’organe intégrateur. Au lieu
d’appliquer une seule roulette, M. Napoli en a pris deux, équi
distantes du point central B, qui doit tracer la courbe intégrale.
Les détails de cet organe sont indiqués sur la Jig. 33.
Les deux roulettes donnent lieu à une adhérence plus forte avec
le papier, et elles permettent en outre de placer entre elles le
tire-ligne T, destiné à tracer la courbe intégrale.
Il est évident que le changement de direction des plans des rou
lettes peut s’opérer sans glissement.
Cette disposition a l’avantage que, le tire-ligne étant une fois
placé dans la douille qui le maintient, sa fente est toujours dans la