TRAITÉ
DE GÉODÉSIE.
LIVRE PREMIER.
NOTIONS DE LA SPHÈRE ET DU MOUVEMENT DES
CORPS CÉLESTES.
CHAPITRE PREMIER.
Du mouvement diurne de la Sphère céleste.
1. L’observateur qui, pendant une belle nuit, contemple le ciel,
conçoit tous les astres à la surface d’une sphère immense, et à F ex
trémité des rayons qui partent de son œil pris pour centre de cette
sphère. Vu la petitesse du rayon de notre globe à l’égard de celui
de la sphère céleste, l’observateur se suppose en outre au centre
même de la Terre, autour duquel tous les astres paraissent tourner;
enfin, pour mieux connaître leurs positions respectives, il les rap
porte à différens cercles qu’il imagine dans le ciel : voici ceux qu’il
importe d’abord de connaître.
Vhorizon sensible ou apparent est le plan tangent à la surface
de la Terre supposée sphérique, et le point de contact est le lieu
même de l’observateur.