Full text: Les nombres, les grandeurs, les figures, le calcul combinatoire, le calcul algébrique, calcul des fonctions, l'algèbre géométrique (Tome 1)

CONFRONTATION DU NOMBRE ET DE LA GRANDEUR 
123 
1 e %l(S 
:r »nV 
'Ktudtli 
'f imlifFê- 
! ^plwr t 
>:ieprf. 
w le filu 
•api de 
1 flfènin 
l (JW foi 
la science 
règles pa 
le mérite 
impie et 
j las ni 
treopén- 
catiofl, la 
pourane 
«ométre. 
»connues, 
en avant 
su relatifs 
kj c«««r- 
joiuim 
wa ii< td 
»lull« J« 
blême des 
bleme fc 
jeaibiailf 
niant tout 
l'ikèb» 
ntaiirt 
une que je nommerai l’unité pour la rapporter d’autant mieux aux 
nombres et qui peut ordinairement être prise à discrétion, puis, 
en ayant encore deux autres, en trouver une quatrième qui soit à 
l’une de ces deux comme l’autre est à l’unité, ce qui est le même 
que la multiplication ; ou bien en trouver ( 1 ) une quatrième qui 
soit à l'une de ces deux comme l’unité est à l’autre, ce qui est le 
même que la division; ou, enfin, trouver une ou deux ou plu 
sieurs moyennes proportionnelles entre l'unité et quelque autre 
ligne ( 2 ), ce qui est le même que tirer la racine carrée ou cubique, 
etc. Et je ne craindrai pas d’introduire ces termes d’arithmétique 
en la géométrie afin de me rendre plus intelligible ». 
Ces déclarations résument excellemment les conclusions 
auxquelles nous ont conduits les premiers paragraphes du présent 
chapitre. 
107. — La résistance qui fut longtemps opposée aux vues 
formulées par Descartes s’explique par des raisons profondes. 11 
faut en chercher l’origine dans les premières spéculations de la 
science grecque. 
La mathématique des Pythagoriciens se proposait un double 
objet : l’étude des propriétés des nombres (voir I, § i) et l’étude 
des propriétés des corps géométriques. Entre ces deux études il y 
avait, à l’origine, une parenté étroite : les Pythagoriciens ne 
représentaient-ils pas les nombres par des figures géométriques 
formées de points (n° 3) et n’afïirmaient-ils pas que « toutes les 
choses sont nombres? » Mais voici que, tout d’un coup, surgit 
une difficulté inattendue ; l’existence des longueurs incommensu 
rables est reconnue et le théorème de Pythagore sur le triangle 
(*) Comment ces lignes (résultats des opérations) sont effectivement 
déterminées, c’est là une question dont nous n’avons pas à nous préoc 
cuper ici. On le, obtient très facilement en appliquant les théorèmes de 
la géométrie rationnelle ainsi que nous le verrons au chapitre ni du 
Deuxième livre. 
(*) Trouver, par exemple, une longueur b telle que ^ = -, a étant 
connu (d’où a — h 2 , h = y a), ou trouver deux longueurs b et c tels que 
t =• - = - (d’où b 
b c 1 v 
b 2 
= — = c 3 , c = y a).
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.