LOGARITHMES
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[précédé du signe -+- gu —), une valeur arbitrairement approchée ;
nous désignerons par le symbole log/,a le logarithme de base h
du nombre a.
144. Utilité des logarithmes. — L’avantage que l’on trouve
à prendre les logarithmes comme suppléants des nombres sur
lesquels on veut calculer, tient aux circonstances suivantes : aux
opérations effectuées sur les nombres correspondent d'ordinaire,
pour les logarithmes, des opérations plus simples.
Soit par exemple, à faire le produit de deux nombres positifs a
et c. Nous avons par définition
a — c^ 0 » 6 “, c = 6 lo °* c ;
d’où (n° 137) a. c = h ]o % ba + lo Z bC
ce qui revient à dire que
log b [a .c) = logo a H- log ft c.
Ce résultat s’étend immédiatement au produit d’un nombre
quelconque de facteurs. Ainsi, à la multiplication de deux ou plu
sieurs nombres correspond une addition de leurs logarithmes ; le
logarithme d'un produit est égal à la somme des logarithmes des
facteurs.
Nous constatons de même que
G __ ^log b a—log 6 c
c
ou log 6 ~ = log,, a — log 6 c ;
donc à la division de a par c correspond une soustraction des
logarithmes : le logarithme d’an quotient est égal à la différence
des logarithmes du dividende et du diviseur.
Nous aurons encore (d’après le n° 137)
a> ! = b pio ° ba ,
d’où log & a» — p . log 6 a ;
à l’élévation d’un nombre a. à la puissance p correspond une mul
tiplication par p de son logarithme.