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LES FIGURES
par les surfaces de corps connus tels que cylindres, cônes, tores
(vide p. 24i> note i). Vers la même époque, Eudoxe de Gnide
s’occupe d’une courbe appelée hippopède, qui est vraisemblablement
l’intersection d’un cylindre et d’une sphère.
Une courbe plus simple et qui nous est plus familière est Y hélice
cylindrique (SXtÇ) étudiée par Archimède. Cette courbe en forme
de vis est tout entière située sur la surface d’un cylindre droit et
peut être définie comme il suit :
Q
Imaginons un cylindre creux ayant seulement une surlace latérale,
en papier par exemple. Fendant le cylindre suivant une génératrice
AB, nous pouvons le dérouler et appliquer sa surface sur un plan;
la surface déroulée a la forme d’un rectangle AA'BB'. Dans ce
rectangle, traçons une droite quelconque, par exemple la droite
BG, puis redonnons au cylindre sa forme primitive : la droite
BC enroulée sur la surface du cylindre devient une ligne courbe
BMC qui est est une spire d’hélice. L’hélice proprement dite se
compose d’une infinité de spires toutes égales entre elles et se fai-
sant suite (fig. 166).
L’étude systématique des courbes gauches fut inaugurée au
xvm e siècle par le géomètre Glairaut.