PROPRIÉTÉS DE LA. SUITE CROISSANTE DES NOMBRES
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qu’une fois chacun d’eux. Pour calculer la somme S', nous n’au
rons qu’à appliquer les règles de la multiplication. Les n premiers
nombres pairs sont les nombres
2X1, 2X2, ... 2 X n.
Leur somme S' est égale à
2 X (i -h 2 -t— ... —h n) ou 2 x S,
S étant la somme calculée plus haut. Nous avons donc l’égalité (’) :
S' = 2 x S = /î x (« H- i)-
14. — Proposons-nous maintenant de calculer la somme des n
premiers nombres impairs. Nous désignerons cette somme par le
symbole ( 2 ) S".
On appelle nombres impairs les nombres qui ne sont pas divi
sibles par 2. Pour obtenir la suite de ces nombres, nous n’aurons
évidemment qu’à retrancher de la suite croissante des nombres la
suite croissante des nombres pairs i, 4, etc.
Considérons en particulier la suite des (2 X n) premiers nom
bres
1, 2, ... 2 x {n— 1), 2 x n,
et la suite des n premiers nombres pairs
2x1, 2x2, ... 2 x n.
Il est clair que tout nombre de la seconde suite figure aussi dans
la première, et que tout nombre supérieur aux nombres de la
seconde suite ne se trouve pas non plus dans la première suite.
J’en conclus que la seconde suite comprend toas les nombres pairs
qui font partie de 2 X n premiers nombres ; il y en a n ; par con
séquent, la suite des 2 X n premiers nombres contient aussi n nom
bres qui ne sont pas pairs ; ces nombres sont les n premiers nombres
impairs, dont la somme, par conséquent, égale la somme des (*)
(*) Le nombre n X [n + 1) est, d’après la terminologie pythagoricienne,
un nombre hétéromèque (cf. supra, p. 5, note 2).
( 2 ) Le double accent qui suit la lettre S s’énonce : seconde-, le sym
bole S” se lit donc : S seconde.