RESOLUTION DES EQUATIONS POLTNOMALES
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que l’on sait résoudre : en effet, si l’on remplace z par y — B dans
l’égalité yz = » 011 a l’équation du second degré en y,
J 2 = %
qui donne pour l’inconnue y une valeur (racine) positive supé
rieure à B (voir n° 339, 2 0 ); il en résulte pour z une valeur positive
(y — B). Cela posé, je dis que le nombre x' — y/y — {/z est ra
cine de l’équation (6). Calculons en effet le cube de (y/y — \Jz)
[ou (y 1 — z*)] en appliquant la formule (III) du n° 296 ; nous
avons ;
= y — 3y 3 z 3 + 3y
i 2
3-3
Z = (y —z)
1 1
3 -3
3y ° 2
A
et par conséquent ^puisque y — z = B, y^ z 1 = ;
= B — Ax'
Ax'
B,
ce qui démontre la proposition énoncée ( 1 ).
344. L’équation (7). —: L’équation (7) peut être résolue, elle
aussi, par un procédé analogue. On détermine les valeurs de y et z
par les conditions
y + 2 — B, yz — (j) ,
( 4 ) Tartaglia résume dans les vers suivants la règle qui donne la solu
tion de l’équation (6) (Opere del Famosissimo Nicolo Tartaglia, p. 266) :
Quando che’l cubo, con le cose appresso,
Se agguaglia à qualche numero discreto :
Trovan dui altri, differenti in esso
Dapoi terrai, questo per consueto,
Che’l lor produtto, sempre sia eguale
Al terzo cubo, delle cose neto,
El residuo poi suo generale,
Delli lor lati cubi, bene sostratti.
Varrà la tua Cose principale ;
ce qui signifie (traduction libre) : Si le cube [x 3 ], plus un muliple ' [Âæ] de
la chose [inconnue] est égal à un nombre B, déterminons, par les mé
thodes habituelles, deux nouveaux nombres différant l’un de l’autre de B
unités et dont le produit soit le cube du tiers du coefficient de la chose :
alors la différence des racines cubiques de ces deux nombres auxiliaires
est la chose principale cherchée [l’inconnue x].
Boutrous. — Les Principes de l’Analyse mathématique. 2a
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