PROPRIÉTÉS FONDAMENTALES DE L EQUATION DE DEGRÉ H 355
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d’où il est facile de conclure que les valeurs de A, B, C, etc.
doivent être de cette forme :
A = (* ~ ?) ( æ — r ) ( x ~ - s ) •••
(p — q)(p-r)(p-s)..
B =
( x — p) O — r) (x — s)..
(g - p) (g -- '■) (g —•«)••
c _ (g — p) ( x — g) [x — s)..
(,. __ p) ( r — q) (r — s) ..
etc. »
Exemple. — Soit à trouver un polynôme qui prenne respective
ment les valeurs 2, i, 4 pour
y
ou
Ce polynôme sera
_ „ (g — V {x — 3)
(* — 2 ) ( x — -V
y — (x — 2) (x — 3)
x = 2, x = 3.
( æ — c (g — 3) , , (x — r) (x — 2)
(2 ~ 1) (2 - 3} 4 (S'- 1) (3 - 2)
1) (x — 3) -+- 2(x — 1) (a
361. — D’après la règle de Lagrange, on sait former un poly
nôme y dont le degré est inférieur d’une unité au nombre des
valeurs p, q, r, s, ... de x indiquées par l’énoncé. Ce n’est
qu’exceptionnellement qu’on pourrait former un polvnome de
degré moindre répondant à la question. Il existe, en revanche, une
infinité de polynômes de degré supérieur qui satisfont aux condi
tions requises. Ainsi le polvnome du troisième degré
2X 2 — qx H- 7 -+- a{x — 1) (x — 2) (x — 3),
où a a une valeur quelconque, satisfait comme 2x 2 — qx -)- 7 aux
conditions énoncées dans l’exemple donné ci-dessus [en efïet,
l’expression ajoutée, a[x — 1) (x — 2) (x — 3), s’annule pour
x = 1, x = 2 et x — 3].