DÉRIVÉES
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410. Dérivée d’une somme. — La dérivée d’une somme est
égale à la somme des dérivées des termes de cette somme. Suppo
sons, en effet, que la fonction y de x soit la somme de plusieurs
fonctions, par exemple (*) de deux fonctions u et v. Appelons
Ay, A u, Av les accroissements subis par y, u, v, lorsque x s’accroît
de Ax : nous avons évidemment :
A y — Ah -h Au.
L égalité subsiste lorsque nous divisons les trois accroissements
par Ax : cela quelque petit que soit Ax.
Si donc nous faisons tendre Ax vers o, nous avons :
limite de
Aj _
Ax
limite de ^
Ax
limite de
Au
Ax ’
donc
u' h- u'.
4ll. Dérivée d’un produit ( 2 ).— i° Le produit d’une fonction y
par une constante a a pour dérivée le produit ay'. En effet, lorsque
x s’accroît de Aie et y de Ay, l’accroissement de ay est aAy et le
, A y
rapport de cet accroissement a Ax est a ~^.-
2° La dérivée du produit uv de deux fonctions u et v est égale à
UV -4- v'u.
En effet, posons y = uv et appelons A a, Av, A y, les accroisse
ments de Au, Av, A y correspondant à l’accroissement Ax de x.
Nous aurons
Ay = (h -h Ah) (u -t- Au) — uv = vAu -h uAu -+- Au.Au;
donc
A y Ah
Ax 1 Ax
Av , Au.
Ax Àx^ V ’
égalité qui subsiste lorsque Ax tend vers o, et qui donne (Au de
venant nul) :
(0
d l =
dx
du
dx
dv . .
— VU -f- uv .
(') La même démonstration s’applique à la somme d’un nombre quel
conque de fonctions,
( 2 ) Leibniz énonce ces règles sous une forme un peu différente en
considérant, au lieu des dérivées, les différentielles, dont nous parlerons
dans notre Troisième Livre, ch. u.
Boutroux. — Les Principes de l’Analyse mathématique.
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