OBJET ET DIVISIONS DE CET OUVRAGE. vil
me suivre couramment sans le secours d’un maître; et, à cet effet,
je suis entré dans tous les détails d’explication que comporte un Cours
oral. L’étendue, qu’on trouvera peut-être excessive, des deux Volumes
de cet Ouvrage, consacrés, l’un, au Calcul différentiel, l’autre, au
Calcul intégral, ne doit donc pas effrayer, si, comme je l’espère, la
lecture en est rendue plus facile, et l’on n’arrivera pas moins vite au but.
Toutefois, comme il est, dans l’Analyse, des parties d’un caractère
particulièrement élémentaire et d’une utilité plus générale, dont pour
ront se contenter les élèves des écoles industrielles et les personnes
qui n’ont pas l’intention d’aller jusqu’aux grands problèmes de la
Physique mathématique, j’ai réuni ces Parties, que l’on aura ainsi à
part et sous une forme plus maniable, dans deux Fascicules spéciaux,
un pour le Calcul différentiel, l’autre pour le Calcul intégral. Chacun
de ces deux Fascicules, intitulé Partie élémentaire, constitue envi
ron la première moitié du Tome correspondant : il peut être étudié
indépendamment de l’autre Partie, ou Fascicule II, qui a pour titre
Compléments et une pagination distincte marquée d’astérisques. Mais,
comme cependant l’œuvre entière a son unité, elle ne comprend qu’une
seule série de Leçons, et même de numéros ou articles, affectés d’as
térisques quand ils se rapportent aux Compléments, et ayant, même
alors, leurs titres reproduits dans la Partie élémentaire, à la place
qui leur convient; de sorte que les Fascicules premiers, aux endroits
où l’ordre logique y amène les questions traitées dans les Complé
ments, portent l’indication de ces questions, avec renvoi aux pages
des seconds Fascicules où elles se trouvent dévelojjpées. La réunion,
en un seul Volume, des deux Fascicules de chaque Tome, suffira
donc pour rendre l’étude intégrale du Cours presque aussi aisée que
sans cette division en Partie élémentaire et Compléments.
Un Ouvrage de cette nature, où se trouvent condensés les résultats
légués par un passé déjà ancien comprenant les noms les plus glo
rieux de la Science, ne laisse que peu de place aux recherches per
sonnelles de l’auteur. Cependant, si les géomètres veulent bien se
donner la peine de parcourir celui-ci, ils y verront quelques parties
originales, que j’ai cru pouvoir, quand elles entraient bien dans le
sujet des Leçons, extraire de Mémoires publiés par moi à diverses