Full text: Partie élémentaire (Tome 1, Fascicule 1)

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MAXIMA ET MINI MA DES FONCTIONS DUNE SEULE VARIABLE : 
l’origine à la circonférence ayant pour équation {x— a)-y-— r' 1 , 
on observera que le carré x- -+- y- de ces droites, exprimé par la fonc 
tion linéaire, sans cesse variable dans le même sens, r-— a 2 + 2 ax, 
n’a ni minimum ni maximum, et que, par conséquent, les valeurs 
demandées sont précisément celles que reçoit la fonction aux deux 
limites x = a =p /• entre lesquelles varie x. 
100. — Théorie générale des maxima et des minima des fonctions 
d’une seule variable : principes de Fermât et de Képler. 
De part et d’autre de la valeur x qui rend maximum ou minimum 
une fonction y — j\x), celte fonction décroît dans le cas du maximum 
et croît dans le cas du minimum, de manière à passer deux fois, dans 
le voisinage, par un même état de grandeur, savoir, pour deux va 
leurs x — £ et x £i de la variable, infiniment voisines, et qui sont, 
l’une, x — £, inférieure, l’autre, x-he ly supérieure à la valeur cher 
chée x. Réciproquement, une fonction donnée f{x) ne se maintenant 
pour ainsi dire jamais constante d’une manière continue entre deux 
valeurs distinctes (fussent-elles infiniment voisines) de la variable, 
l’égalité de deux valeurs successives f(x — e) et f{x-1-^) de la fonc 
tion est un indice suffisant que cette fonction éprouve, dans l’inter 
valle, un accroissement suivi de décroissement ou un décroissement 
suivi d’accroissement, c’est-à-dire un maximum ou un minimum. On 
admet, bien entendu, dans le très petit intervalle considéré, la conti 
nuité de la fonction, et sa détermination parfaite, c’est-à-dire l’unité 
de la série de ses valeurs entre /(x — £) et /(æ + îi). Sous ces ré 
serves, on peut donc énoncer le principe suivant, mis en vue vers le 
milieu du xvii e siècle par le profond géomètre français Fermât et, peu 
après, par Huygens : La valeur de la variable qui rend maximum 
ou minimum une fonction y= t f{x) est celle que comprennent entre 
elles deux valeurs infiniment voisines donnant à la fonction une 
même grandeur. Autrement dit, si, en attribuant à la fonction y une 
suite croissante ou décroissante de valeurs, il arrive que l’équation 
y — f{x), résolue par rapport à x, ait deux racines de moins en moins 
inégales, dont la différence tende vers zéro, la limite commune inter 
médiaire x où elles viennent se joindre est la valeur de la variable pour 
laquelle se produit un maximum ou un minimum, dernier terme de la 
suite croissante ou décroissante considérée des valeurs de y. 
Admettons, par exemple, que l’équation y— f{x) soit du second 
degré en x. Alors l’égalité cherchée des deux racines s’obtiendra évi 
demment en annulant le radical à double signe, de la forme ± ^o(y),
	        
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