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MAXIMA ET MINIMA DES FONCTIONS DE PLL'SIEURS VARIABLES :
de leurs termes, auquel leur premier membre se réduirait si l’on choi
sissait l’accroissement correspondant /¿, k ou l différent de zéro et les
autres accroissements nuis. L’équation unique df—o équivaut donc à
annuler toutes les dérivées partielles premières de f, ou à poser, entre
les inconnues x, y, z, le nombre égal de relations
(3)
df _
dx °’
df _
dz
C’est, par conséquent, ce système (3) d’équations, admettant géné
ralement pour x, y, z un nombre fini de valeurs, qu’il faut d’abord
résoudre quand on traite analytiquement le problème. Après quoi, il
ne reste plus qu’à chercher si chacun des systèmes ainsi obtenus de
valeurs rend la fonction /{x, y, z) minimum ou maximum, ou ne la
rend ni maximum ni minimum.
D’après la règle simple donnée ci-dessus (p. i64), on le reconnaît à
i • d 2 f
l’examen du signe que prend, pour t — o, la dérivée seconde . Or
celle-ci est alors — 4- K ~ -t- L /(.r, y, z), ou bien, en dé
veloppant et multipliant par t 2 pour pouvoir substituer à H t, K t, L t
les petits accroissements effectifs h, k, l,
(4)
dx 2
h 2 -f
*f
dy 2
k 2
dff
dz 2 '
d\f
dy dz
kl
d 2 f
dz dx
Ui
d 2 f
dx dy
hk.
Appelons A, B, C, D, E, F les valeurs actuelles des dérivées se
condes respectives, tant directes (en x, y, z) qu’obliques (en y et
z e l x, x et y), de la fonction proposée f{x,y, z)-, et le polynôme
(4), dont le signe décide de l’existence du minimum ou du maximum,
s’écrira plus brièvement
( 5 ) A h 2 4- B k 2 4- G l 2 4- 2 D kl + a E Ih 4- 2 F hk.
Abstraction faite du cas où l’expression (5) s’annulerait sans changer
de signe et où il y aurait lieu de recourir aux dérivées d’un ordre su
périeur au second , il faudra et il suffira que, les rapports mutuels de //,
k, l recevant toutes les valeurs possibles, ce polynôme homogène du
second degré en h, k, l soit positif, pour qu’il y ait minimum, néga
tif pour qu’il y ait maximum, tantôt positif et tantôt négatif,
pour qu’il n’y ait ni maximum ni minimum. En effet, la fonction
J\x 4- H t, y 4- Ki, 5 4- L t) sera, pour t — o, constamment minimum
dans le premier cas, constamment maximum dans le second, et enfin,
dans le troisième, minimum pour certains rapports mutuels de II, K,
L et maximum pour d’autres, ce qui, donnant des catégories de va