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CAS PARTICULIER DE DEUX VARIABLES. i-p
j\x,y) de deux variables. Ce sera, par exemple, l’ordonnée verticale 5
(ou altitude) d’une surface, fonction de deux coordonnées horizon
tales rectangulaires x et y. Désignons, comme dans une Leçon anté
rieure (p. 118), par p, q, r, s, t ses cinq dérivées premières et se-
, dz dz d ï z d^z d 2 z „ ,, , , ,,
condes — > -7-> 7—) —,—7— 5 -7— • Un aura d abord, pour déterminer
dx dy dx 1 dx dy dy 1 r
les valeurs de x et de y susceptibles de rendre l’ordonnée maxima
ou mínima, les deux équations p-=o,q=zo, qui expriment, con
formément au principe de Fermât, l’annulation de la pente \ p i -yq 2
de la surface aux points considérés (*), En outre, l’expression (5) se
réduisant ici à rh 2 -\- 2shk -t- tk 2 , ou bien, sauf le facteur positif A 2 , au
trinôme du second degré ty' 2 -4- 2 s y 1 H- /’, dans lequel y' désigne le
rapport entièrement arbitraire ou ~ , ce trinôme, fonction conti
nue de y', aura, pour toutes les valeurs de y', le signe -+- ou — de son
premier coefficient t, s’il ne passe jamais par zéro, c’est-à-dire si les
racines de l’équation du second degré obtenue en l’annulant sont ima
ginaires, ou que l’on ait
( I0 )
rt — s 2 > o ;
ce qui fait bien, comme on sait, du premier membre de l’équation, le
produit de la somme de deux carrés par ±1. Ainsi, l’inégalité (10)
constitue une condition commune, nécessaire et suffisante, pour qu’il
y ait maximum ou minimum. Quand elle se trouve vérifiée, le produit
rt des deux dérivées secondes directes, dépassant le carré .s 2 de la dé
rivée seconde oblique, est positif, et les deux dérivées secondes di
rectes ont même signe : il y a donc minimum si elles sont positives,
maximum si elles sont négatives. Lorsque, au contraire, r et t ont
leurs signes différents, ouïe même signe mais avec un produit inférieur
à s 2 , on n’obtient ni maximum ni minimum, la surface ayant ses points
voisins du proposé (x, y, z) les uns, au-dessus, mais, les autres, au-
dessous de son plan tangent horizontal mené en (x, y, z) et qui, par
suite, la coupe.
Il arrive d’ailleurs souvent, comme dans les cas d'une seule variable
indépendante, que la nature de la question met en évidence l’existence
du minimum ou celle du maximum et rend inutile la discussion pré-
(’) On a vu à la p. 61* (du second fascicule) que l’expression \Jp--l- q- mesure
bien en chaque point la pente de la surface; et ce sera, du reste, démontré aussi
dans le premier fascicule, au n° 179 (formule a5).