Full text: Partie élémentaire (Tome 1, Fascicule 1)

*■”- • •>. , . •- . s *• - •’ 
ET DES MINIMA relatifs; EXEMPLE. 181 
s’obtient en opérant comme quand on cherche un maximum ou mi 
nimum absolu, supposé exister, de l’expression f 4- Xcp + ¡ri; 4- . .., 
dans laquelle X, ¡a, ... désignent certaines constantes à éliminer ou 
à déterminer finalement par les équations même © r= o, 4* = o, .. .. 
On remarquera que, si X, ¡a, au lieu de se prendre constants, 
étaient assimilés, comme x, y, z, u, v, à des variables indépendantes, 
il faudrait joindre aux équations (38), pour trouver un maximum ou 
minimum absolu de f X© H- p.^ 1 , celles que donnerait l’annulation des 
dérivées partielles, cp, 4> de cette fonction par rapport à X et à ¡a; de 
sorte que l’on obtiendrait ainsi toutes les équations nécessaires pour 
calculer x, y, z, u, ç, X, ¡a, y compris même les conditions <p = o, 
4 = o. Mais, comme celles-ci sont explicitement données, il n’est pas 
nécessaire de chercher à les obtenir, et l’on peut se borner à regarder 
les facteurs indéterminés X, ¡a comme constants. 
110. — Exemple : décomposition d’un nombre donné en parties x,y, z,..., 
telles, que le produit xzypzï... soit maximum. 
Comme exemple, cherchons le maximum relatif du produit (que 
nous bornerons, pour fixer les idées, à trois facteurs) f — x^-y^z't, 
où a, ¡3, y désignent des exposants positifs donnés et x, y, z des quan 
tités positives en même nombre, dont la somme doit avoir une valeur 
connue A. Ce maximum existe bien ; puisque, x, y, z étant compris 
entre zéro et A, le produit x^yPzY, compris lui-même entre zéro et 
A«+p+y, reçoit nécessairement une valeur que nulle autre ne dépasse, 
pour des valeurs de x, y, z différentes de zéro, tandis qu'il décroît 
jusqu’à s’annuler si, de part et d’autre de ces valeurs de x, y, z, 
celles d’entre les variables qu’on choisit indépendantes viennent à 
changer dans des rapports quelconques, mais assez pour que quel 
qu’une d’elles s’annule ou fasse annuler la dernière partie (seule non 
indépendante), x, y ou z, de A. 
Il est évident que le principe de Fermât et, par suite, la règle pré 
cédente, s’appliquent à ces valeurs de x, y, z qui rendent ainsi la 
fonction f la plus grande possible. Les équations de condition se 
réduisant à x-\-yz — A=o, nous devrons opérer comme si 
nous cherchions le maximum absolu de/+X(Æ+y + « — A); et les 
relations (38) deviendront 
df 
dy 
H— X — o. 
Elles donneront donc, par l’élimination de X, les équations de maxi-
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.