DIX-SEPTIÈME LEÇON.
O
SUITE DE L’ÉTUDE DES COURBES GAUCHES : CERCLE OSCULATEÜR;
COURBURE ET * CAMBRURE.
163. — Du cercle osculateur à une courbe gauche.
Poursuivons l’idée qui nous a conduit à la notion du plan oscula
teur, ou, autrement dit, considérons sur la courbe trois points voi
sins quelconques,
0.7,4 ■+• Aa", y -4- A/, z Az), (x + A'x,y-h A'y,.z^-A!z),
tendant à se confondre en un seul M; mais, après avoir mené le plan
de ces trois points, traçons le cercle, parfaitement déterminé, qui
les contient tous les trois, en même temps, si Ton veut, que la projec
tion orthogonale déjà considérée de la courbe s,ur le plan, et toute
autre ligne (plane ou gauche) définie, passant par les trois points. A
la limite, ces diverses lignes auront avec la courbe proposée un con
tact du second ordre, puisque leurs deux projections obliques sur les
plans des xy et des xz en offriront à la fois un de cet ordre, produit
par la réunion des trois points d’intersection voisins.
Et l'on obtiendra bien ainsi toutes les lignes possibles qui ont avec
la proposée, au point M, un contact du second ordre, caractérisé
(p. 233), en projection sur les deux plans des xy et des xz, par
des écarts mutuels du troisième ordre de petitesse dans le voisi
nage. Autrement dit, une telle ligne pourra toujours être supposée
la limite d’une courbe variable qui présenterait avec la ¡proposée,
pour les abscisses respectives x, x-\-Ax, x-hA'x, trois inter
sections tendant à se confondre. Car nous savons que ses projections
sur les plans des xy et des xz, par le fait même qu’elles offriront des
contacts du second ordre avec les projections analogues de la pro
posée, seront, dans leurs plans respectifs, les limites de lignes va
riables, ayant séparément avec ces projections trois points communs,
dont les abscisses se trouveront arbitraires (p. 18—) pourvu qu’elles
tendent vers la limite unique assignée. On pourra donc attribeur à