244 CONTACTS DU SECOND ORDRE DANS LES COURBES GAUCHES;
ces abscisses les valeurs cc, x H- x -+- A'x pareilles sur les deux
plans des xy et des xz, afin que les deux lignes variables de ces plans
considérées ainsi soient bien les deux projections d’une môme ligne
de l’espace aiant ses trois points d’abscisses x, x -+- \x, * + A'i com
muns avec la courbe proposée, et qui tende en même temps vers la
ligne fixe voulue.
M ais revenons, en particulier, au cercle passant par les trois points
voisins dont il s’agit,
0.7, *), O -1 " Aaf, 7-f- A/, *-+■ A*), (x -+- A'x, y -+- My, z -+- M z).
A la limite, ce cercle, alors situé sur le plan osculateur, se trou
vera parfaitement défini; car son plan étant déterminé, ainsi que la
direction et la courbure de ses deux projections obliques sur les deux
plans des xy et des xz aux endroits où se projette obliquement le
point de contact, cela revient à se donner, outre sa tangente en ce
point, la grandeur avec le sens de son rayon dont dépendent les cour
bures de ses deux projections. Et il sera le cercle osculateur commun
de toutes les courbes dont il a été question. En effet, un cercle diffé
rent passant par M ne pourrait avoir un contact du même ordre avec
l'une quelconque de ces courbes sans en avoir un aussi du second
ordre avec lui, l’écart mutuel de ces deux cercles, mesuré dans un
plan parallèle aux yz, étant évidemment inférieur à la somme de leurs
écarts respectifs, dans le même plan, d’avec la courbe supposée en
contact du second ordre avec chacun d’eux. Or deux circonférences
qui, aux environs d’un point commun M, ne s’écartent l’une de l’autre
que-de quantités d’un ordre de petitesse supérieur au second, ne sau
raient être dans deux plans différents; car chacune d’elles présenterait,
comme toute courbe, des écarts au moins du second ordre avec un plan
qui ne serait pas son plan osculateur et, par suite, avec toute courbe
tracée dans un tel plan. Ainsi, les deux circonférences auraient, dans
un même plan, un contact du second ordre; ce qu’on sait, parla
théorie du cercle osculateur aux courbes planes, être impossible à
moins qu’elles ne se confondent. C’est dire que le cercle limite obtenu,
en contact du second ordre tant avec la courbe proposée qu’avec sa
projection sur le plan oscillateur et avec les autres lignes indiquées,
est, de tous les cercles possibles, celui qui, près du point M, s’éloigne
le moins de chacune en particulier de ces courbes. Autrement dit, il
constitue bien leur cercle osculateur.
Il reste à voir, pour déterminer le centre et le rayon du cercle oscu
lateur, quelle est, au point de vue analytique, la liaison mutuelle de
ce cercle et des autres lignes, en contact réciproque du second ordre.