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CONES CIRCONSCRITS A UNE SURFACE.
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Mais revenons au cas d’une surface quelconque et menons clans les
plans tangents, à partir de leurs points de contact M{x, y, z), les
tangentes MA aboutissant au point A. Le plan de deux consécutives,
AM et AN par exemple, de ces tangentes, contiendra outre MA, à
partir de M, la corde infiniment petite MN assimilable évidemment
à une tangente; et, par suite, ces deux droites MA, MN, de directions
sensiblement différentes (même à la limite où la longueur MN s’an
nule), ne cesseront pas de le déterminer, à cette limite où il se trou
vera mené ainsi suivant deux tangentes distinctes émanées de M et
deviendra le plan tangent en M à la surface. On peut donc regarder
AMN, et, de même, le plan analogue précédent ADM, etc., comme
respectivement tangents à la surface en M, D, etc.; de sorte que les
tangentes AM, AN, . .. sont, à la limite, les intersections successives
des plans tangents proposés.
En conséquence, et par analogie avec le lieu des intersections suc
cessives d’une famille de courbes, lieu qui est une ligne appelée enve
loppe de la famille, le cône AMPQ formé par les tangentes émanées
de A sera dit l’enveloppe de la famille des plans tangents conduits à
la surface par le point A. Et comme ces mêmes plans, menés dans le
cône suivant deux génératrices consécutives, AM et AN, ou AD et
AM, etc., lui sont évidemment tangents, on peut dire que le cône est
circonscrit à la surface F — c. Si l’on appelle X, Y, Z les coordonnées
d’un quelconque, K, de ses points, situé sur la génératrice joignant le
point fixe {x i: ji, .Si) au point de contact mobile {x, y, z), les équa
tions de cette génératrice seront
X— Xi Y — y.
l’on
x — x\ y—y i z —z i
pourra se représenter y, z remplacés par leurs valeurs en fonction de
x tirées des deux équations de la courbe de contact. Et l’élimination
de x entre ces deux équations de la génératrice, ou de ¿c, y, z entre
elles et celles de la courbe de contact, donnera enfin, en X, Y et Z,
l’équation du cône circonscrit à partir du sommet A.
Si, par exemple, ce point A est un foyer lumineux et que la surface
F = c soit celle d’un corps opaque, portant ombre derrière lui, le
prolongement du cône au delà de la courbe de contact séparera les
parties éclairées de l’espace d’avec celles qui ne le seront pas; de sorte
que, sur le corps opaque lui-même, la courbe de contact en opérera
la démarcation. Aussi l’a-t-on désignée par le nom de ligne d’ombre.
Quand le point A s’éloigne à l’infini le long d’une droite donnée OA
émanée de l’origine, x L , y z v grandissent en conservant leurs rap
ports, et l’équation (2), qu’on peut concevoir divisée par une quantité
de l’ordre de \Jx * -+- y f -t- zf, se réduit finalement, dans sou premier