RAPPORT LIMITE DE L’ARC A SA CORDE.
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posent, ne faisant avec AB que des angles très faibles (comme ceux
de AB avec les tangentes en A ou en B), se projettent presque en
vraie grandeur ou ont avec leurs projections des rapports très peu
différents de l’unité; d’où il suit, à cause d’un théorème précédent
(note de la p. 12), que la ligne A'B' tout entière, somme des nu
mérateurs des rapports considérés, est à sa projection totale sur AB,
somme des dénominateurs, dans un rapport intermédiaire, non
moins voisin de 1 par conséquent, ou que A'B' dépasse sa projec
tion totale sur AB d’une portion relativement fort petite de sa lon
gueur. Et comme, de plus, cette projection totale commence à un
point très voisin de A pour se terminer à un autre très voisin de B,
ou ne diffère elle-même de AB que par une minime fraction de sa
valeur, la partie considérée A'B' de la ligne polygonale ne peut pré
senter également avec AB qu’une différence incomparablement plus
faible que AB, c’est-à-dire, égale à une fraction de AB aussi petite que
l’on voudra, pourvu que AB ait déjà été pris suffisamment petit.
Donc, à mesure que décroîtront les côtés de la ligne polygonale et que
celle-ci s’approchera de l’arc proposé de courbe, sa partie appelée ici
A'B' ne pourra désormais varier que dans une proportion extrême
ment faible; et, comme il en sera de même de toutes ses autres parties,
correspondant à d’autres petites cordes BC, ..., la ligne polygonale
tout entière, dont les extrémités seront ou deviendront à la limite
celles de l’arc proposé, ne variera pareillement, dans sa longueur to
tale, que d’une fraction très petite aussi de celle longueur, laquelle
se trouve évidemment finie comme la distance de deux de ses points
pris aussi éloignés que possible l’un de l’autre. En effet, la somme des
numérateurs, A'B', B'C', ..., de rapports presque égaux à 1 ayant
pour dénominateurs AB, BC, . .., formera avec la somme de ceux-ci,
toujours d’après le même théorème, un nouveau rapport non moins
voisin de l’unité.
Ainsi, toutes ces lignes polygonales à côtés très petits n’ont pas des
longueurs sensiblement différentes, et le caractère énoncé à l’avant-
dernier numéro ( p. 4), comme nécessaire et suffisant pour qu’elles ad
mettent une limite, se trouve bien vérifié. Donc la longueur de l’arc,
identique à cette limite, est une quantité parfaitement déterminée,
comme on se proposait de l’établir.
Observons encore que, si les sommets de la ligne polvgonale
es points fixes
lolygonale va-
riable MNPQ..., perpendiculaires mesurant en A et B les écarts de celte ligne
d’avec la courbe et très petites, par hypothèse, en comparaison de AB.