EXISTENCE DU NOMBRE 6.
Cendant, ou les relie l’un à l’autre, quoique ce passage ne soit, pour
ainsi dire, qu’un simple point de contact, puisqu’il ne concerne que
les puissances de nombres très voisins de i ayant elles-mêmes leurs
valeurs très voisines de l’unité.
Aussi tirerons-nous un grand parti de la relation (3). Servons-
nous-en ici, d’abord, pour prouver l’existence de ce qu’on appelle le
nombre e, c’est-à-dire d’une limite de l’expression ( 1 + — ) ’ dans
laquelle m désigne une quantité qui grandit indéfiniment. Il faut,
pour cela, montrer que, m étant déjà supposé suffisamment grand, le
nombre ^ ? que j’appellerai E, diffère aussi peu que l’on veut
/ j \ km
de la nouvelle valeur, Ej = i i+ j— j , qu’il recevrait, si m prenait
toute autre valeur absolue plus grande et devenait km, où k serait
ainsi un facteur positif ou négatif supérieur à l’unité, mais d’ailleurs
quelconque.
En effet, si, dans (3), on fait II = -=-!— et n — k, le produit /¿H —
’ ’ v n km 1 m
sera fort petit, et cette formule (3) donnera
d’où
ou
et, en divisant par E, c’est-à-dire par (^i -h , puis appelant s 1 le
quotient (sensiblement égal à s) de s par i —f- —,
Appliquons enfin à l’expression ( i h— — 1 la formule (3), en y po
m
sant H — — ■> n—m \ ce qui donnera comme résultat, à fort peu près,
i -h Si ou, par suite, i + e; et il viendra, très sensiblement,
Ej — E — Es.
Donc, quand la valeur absolue de m, supposée déjà assez grande,