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Nous sommes donc conduit à considérer des infiniment petits qui
sont infiniment plus petits que d’autres, et, à ce propos, il y a lieu
de parler de ce qu’on appelle les infiniment petits des divers ordres.
Gela nous fera, d’ailleurs, mieux comprendre l’utilité du grand prin
cipe que nous venons de démontrer.
Dans chaque question où il y a des infiniment petits à considérer,
l’un d’eux, que nous désignerons par a, sert de terme de comparaison
à tous les autres : on l’appelle l'infiniment petit principal. Soit ¡3 un
autre infiniment petit paraissant dans la question. Le plus souvent,
cet infiniment petit se trouve comparable à une puissance déter
minée, a ,J , de l’infiniment petit principal, c’est-à-dire qu’il y a moyen
de choisir l’exposant n, de manière que, a tendant vers zéro, le rap-
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port --- reste un nombre fini, ne devenant pas nul ni ne grandissant
sans limite (*). Si l’on désigne par K ce nombre, on a donc ¡3 — Ka";
et l’on dit alors que l’infiniment petit ¡3 est du /i ièllle ordre de pe
titesse.
Parfois, cependant, la manière dont varie [3 en fonction de a, dans
(') il est bon d’observer que le mot fini devra s’entendre, suivant le sens géné
ral de la phrase, de deux manières différentes : tantôt, comme ici, il désignera ce
qui n’est ni infiniment grand, ni même infiniment petit; tantôt sa signification
sera plus large ou moins exclusive, et il s’appliquera à tout ce qui n’est pas infi
niment grand. C’est dans ce dernier sens qu’il se trouve spécialement le syno-
nyme de non-infini : car l’infiniment petit, considéré dans sa valeur zéro, non
dans l’infinité des degrés décroissants que parcourt pour l’atteindre la quantité
continue indéfiniment divisible, n’est pas infini, mais nul; et il comporte, à cet
égard, une connaissance aussi nette, aussi précise que tout autre état déterminé
de la grandeur, contrairement à ce qui nous arrive pour l’infini (limite extérieure
de la quantité grandissante), dont la vue distincte nous échappe, ou que, pour
ainsi dire, nous ne pouvons pas regarder en face, quoique l’idée indirecte que
nous en avons soit, comme disait Pascal, absolument indispensable au géomètre.
Quand on dit, non plus d’une quantité, mais de la forme ou expression analy
tique d’une fonction, qu’elle est finie, on entend parla qu’un nombre limité de
termes, ou de facteurs, etc., algébriques ou même transcendants, mais d’une nature
réputée connue, suffit pour représenter cette fonction ; bref, qu’elle comporte
une expression exacte : ce qui n’arriverait pas si elle était seulement une limite
d’expi’essions déplus en plus complexes, comme sont souvent une série d’une in
finité de termes, un produit d’une infinité de facteurs, ou encore une fraction
continue, c’est-à-dire une fraction dont le dénominateur comprend une partie
fractionnaire en enveloppant elle-même une autre à son dénominateur, et ainsi de
suite à l’infini.