PREMIÈRE PARTIE.
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Lemme. Si on a entre des nombres entiers l’égalité
[Q] H(H — 1)—1 =P.Y,
si le chiffre des unités de l’un des facteurs P ou V étant 5, celui de l’autre fac
teur est 3 ou 7, conditions qui donnent à l’égalité [Q] l’une des quatre formes
suivantes :
[1] (C8)(CT)—1 =(A7)(B5),
[2] (C8)(C7)—1=(A3)(B5),
[3] (C3)(C2)—1 =(A7)(B5),
[4] (C3)(C2)— 1 =(A3)(B5).
On peut toujours admettre que le plus grand des deux facteurs qui consti
tuent le second membre est celui dont le chiffre des unités est 5 ; si cette cir
constance n’a pas lieu, la réalité des égalités admises amène nécessairement
des égalités de même forme dans lesquelles la condition précitée est vérifiée*.
Choisissons d’abord les égalités [1] et [3], et admettons l’exactitude de l’inéga
lité A7>B5 ; de cette inégalité on déduit, lemme précédent, B5<C7 et B5<X2 ;
on peut enlever un certain nombre d’unités au facteur A7 des seconds mem
bres, et conserver aux égalités nouvelles la forme des égalités [1] et [3], de
chacun des nombres C8 et C7 d’une part, C3 et C2 de l’autre; retranchons un
multiple impair ou pair de B5, et remarquons que cette soustraction arithmé
tique est admissible tant que le facteur B5 conserve son état d’infériorité, rela
tivement au facteur A7 ; or, passons immédiatement à la limite, le multiple que
l’on doit retrancher est impair ou est pair.
1 er Cas. Diminution de B5(2/z—J— 1 ), et recherche des modifications subies
par les divers membres des égalités [1] et [3].
* L’énoncé du lemme actuel serait peut-être plus logique dans les phrases suivantes ; « Si on
a entre des nombres entiers, l’égalité
[Q] H(H — i) = p .o,
et si le chiffre des unités de l’un des facteurs P ou v étant 5, celui de l’autre facteur pouvait être
3 ou 7, conditions qui, etc,, etc., on pourrait toujours admettre que, etc., etc » Constatons
en effet, a priori que les égalités [1], [2], [3], [4], sont des hypothèses essentiellement problé
matiques , et meme le mot fictives serait plus exact; hypothèses qui amènent le lemme actuel,
mais hypothèses dont l’inexactitude est ensuite prouvée par le théorème qui suit le lemme actuel.