PREMIÈRE PARTIE.
H7
nombres pris dans la série 0, 1, 2, 3, ...P — \, seront applicables à l’équation
M 1 = P.Ü; 3° donnons maintenant au nombre P la forme 5#/ —4-, soit e — 5,
soit r un non-reste, soit enfin le nombre a déterminé de manière à rendre di-
visible par P l’expression ——- , cette détermination est toujours
\ r
possible, paragraphe précédent, et l’expression devient
1O« 4 -j- 20 «V Ir 1 ou 2 [(/’ -j- 5 d'f — 20« 4 ],
on a donc l’égalité (/’-|-5« 2 /=P.T-j-5(4« 4 ); en d’autres termes, 5(4« 4 ) est un
reste, d’ailleurs le nombre 4cù n’étant pas divisible par P, puisque «ne peut être
divisible par P, il est manifeste, 2 e lemme général, que le nombre 5 est un reste.
Équation. x*-\-2x— 1 =P./.
Théobème, Étant donné à résoudre, en nombres entiers, l’équation
x
+ 2^—1 =P.jk,
si le nombre P, premier absolu, présente l’une des formes —(— 1, 8q—1, la
résolution proposée est toujours possible : l’hypotbèse x-\-\—u donne à
l’équation proposée la forme il—2 = P./, on peut donc faire les raisonnements
sur cette dernière équation; en d’autres termes, on doit démontrer que, dans les
conditions indiquées, un carré exact entier divisé par le nombre P, donne le
reste 2.
1 er Cxs. P = 8*7 —1. Soit le nombre a une racine primitive de P, on a
j-1 =P-h ou (« 29 -(-1 = P.k -J- 2,« 2<? ; ainsi le nombre 2.« 2<? est un reste; or,
le nombre if q , non-divisible par P, est un reste; donc, 2 e lemme général, 2.est
aussi un reste.
2 e Cas. P = 8^—1, c’est-à-dire P = 8^-j-7. Étant donnée à résoudre, en
nombres entiers, l’équation il — 2 — P.jr, si on fait le calcul en substituant suc
cessivement à P des nombres premiers peu élevés, et de la forme 8/7—1—3, 8^—|— 5 ;
par exemple, des nombres inférieurs à 100 : ce calcul prouve que, dans ces
conditions, la résolution proposée est impossible; or, la loi déduite de cette
induction est générale : remarquons d’abord que les nombres représentés
par 8</-}-1 ou par 8^ —J— T ne peuvent donner que des produits ayant l’une ou