DEUXIÈME PARTIE.
duit donné ; mais ce procédé est moins simple que celui qui est indiqué n° 72 *.
76. Lemme. Si le trinôme réduit (a 0 h ü —a t ), dont le Déterminant positif
non carré est + D, devient le trinôme réduit (Â 0 B 0 —A t ), par le système
*.=wf te. jTo —l 0 la quantité———— est comprise entre
a 0
- et p, pourvu que l’on n’ait ni y 0 =0, ni £ 0 = O, c’est-à-dire pourvu que les
ïo
limites soient finies; en prenant le signe supérieur du radical, lorsque les limites
précitées, d’une part, et le nombre de l’autre, ont le même signe; et le signe
inférieur du radical, lorsque les limites, d’une part, et le nombrea 0 , de l’autre, ont
des signes contraires ; 2° la quantité ~ b °
est comprise entre
Y. et 8.
pourvu
a \ ' “o Po
que l’on n’ait ni a 0 =O, ni (â 0 =0, et en prenant le signe du radical comme il est
dit précédemment. Remarquons d’abord que l’énoncé général de ce lemme ad
met implicitement que les limites ont le même signe : or, effectivement, cette
circonstance a toujours lieu; la transformation de (« 0 —¿q) en (A 0 B 0 —A,),
par le système a^-f j 0 = 7^+ KTi exi g e q ue les nombres a 0 To S 0
obéissent à la condition a 0 £ 0 — (3^ = 1 ; donc les limites présentent des fractions
irréductibles; en outre, de cette même condition a 0 £ 0 —(3 0 y 0 =1 on déduit que
les nombres fractionnaires
Po To °o
-, - ont le même signe**. L’hypothèse
V V «0’ p 0 0
admise dans l’énoncé donne les six égalités suivantes, dont les quatre dernières
sont des déductions des deux premières :
[1 ] tf 0 ( a o.) H^V-oTo «i(ïo) 2 A 0
[3]
PI
-k
\/ D +
^o A o
(ïo) 2
To
To
+*.±V D
*iAq
(«o) 2
PI
W
[6]
^o(Po) 2 a i{K f A)
«0 A 1
w*
+^ 0 = i = y // ^ +
aiAj
(W
«1
* Les trinômes réduits dont le Déterminant est -(-D sont distribués en périodes dont le nombre
de trinômes est pair, n° 72 ; par conséquent chacun des deux groupes , I°//i, //j h 3 .... /¿„_i,
2° h 0 —h u _ x , h_i = h n —g.... A_ (n _ 3) = h 3 , /¿_ ( „_ 2) = h- 2 , //_(*_,) = K, Hé à la même période, offre
un nombre pair de termes et reparaît dans le meme ordre indéfiniment; si donc chacune des
expressions ^ —Vp.,HP 0 est, dans les conditions stipulées, réduite en fractions dites
a ° ai
continues, chacune de ces dernières fractions présente des dénominateurs ou, comme on les
nomme, des quotients incomplets en nombre pair, lesquels reparaissent ensuite dans le même ordre ;
on retrouve ainsi le théorème bien connu sur la réduction d’un radical carré en fractions continues.
** Voy. note du n° 77.
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